EXAMENS DE FIN D’ANNÉE: QUEL GÂCHIS!!!

Samedi 19 juin 2021, Lycée Al Batoul Sbihi, hors Bab Sebta, Salé. Il est 7H47 et les candidats aux examens de la 3ème année collège ne sont pas encore entrés, alors que l’accès est fixé à 7H30 et donc une demi-heure avant le début des épreuves. À 7H30, les candidats sont déjà là et le lycée n’a pas encore ouvert ses portes. Aucun des préposés à la supervision des exams ne s’est pourtant manifesté, ne serait-ce que pour expliquer la cause de ce malencontreux retard, mettant ainsi à rude « épreuve » la patience des candidats et de parents désemparés.

 

 

 

 

Il est 7H47, un superviseur se pointe finalement à l’entrée. Il est interpellé sur cet incompréhensible retard par un parent d’élève, exaspéré. Il le sera encore plus quand le superviseur sort ce très curieux prétexte: « Il s’est produit hier une bagarre dans la cour de l’école avant l’accès aux salles des examens »!!

Faut-il pour autant infliger une punition collective au commun des élèves réveillés à la pointe du jour pour être à l’heure des examens?

Il est vrai que parfois, il arrive que des rixes éclatent, mais la responsabilité n’incombe-t-elle pas aussi et surtout à l’école qui, outre sa réputation de lieu de savoir, est censée cultiver le respect?

Vous avez bien lu: RESPECT. 

Paraît-il, il va falloir en penser quelque chose. Or, c’est un mauvais exemple que l’école publique envoie à ses élèves. Dit autrement, comment voulez-vous que l’élève soit respectueux quand l’école elle-même ne respecte pas ses engagements? Le respect des horaires, de la discipline, de l’ordre et, – Covid oblige, des mesures sanitaires notamment le respect des gestes barrières.

Il faut bien noter que le protocole sanitaire a été « massacré » ce samedi matin. Et ce n’est pas à cause d’une quelconque « bagarre », comme le prétend monsieur le proviseur. Aucune mesure n’a été prise pour faire respecter la queue, pas mêmes des barrières pour organiser le flux des élèves, pour ne pas parler de l’absence flagrante de vigiles pour faire respecter le port des masques et la distanciation sociale.

Il est consternant de constater qu’un département aussi budgétivore que l’enseignement ne mobilise pas les moyens requis pour la circonstance. 

Ce n’est pas à coup de slogans qu’on va réformer l’école publique.

Quel gâchis!