Les dirigeants de l’OTAN ouvrent un nouveau chapitre dans les relations transatlantiques

Les chefs d’État et de gouvernement des 30 pays de l’OTAN, réunis lundi à Bruxelles, se sont mis d’accord pour ouvrir un nouveau chapitre des relations transatlantiques. A l’issue de leur sommet, qui s’est réunit pour la première fois en présentiel après le déclenchement de la pandémie de la Covid-19, les dirigeants de l’Alliance ont exprimé leur détermination à « renforcer l’OTAN en tant que cadre d’organisation de la défense collective de la zone euro-atlantique, face à toutes les menaces, d’où qu’elles viennent ».

Afin de relever les défis technologiques, ils ont décidé de mettre en place un fonds OTAN pour l’innovation au travers duquel les pays de l’Alliance qui le souhaitent pourront financer des start-up travaillant sur des technologies émergentes et des technologies de rupture à double usage dans des domaines clés pour la sécurité des Alliés.

Ils ont également souligné la nécessité de développer sensiblement l’aptitude de l’OTAN à apporter un soutien aux partenaires dans le domaine de la formation et du renforcement des capacités, « sachant que les conflits, d’autres développements en matière de sécurité et l’instabilité généralisée dans le voisinage de l’OTAN ont des conséquences directes pour la sécurité des Alliés ».

S’agissant du défi climatique, les membres de l’OTAN ont chargé le secrétaire général « à définir un objectif réaliste, ambitieux et concret pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre provenant des structures et des installations politiques et militaires de l’OTAN, et à évaluer s’il serait possible d’atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici à 2050 ».

S’agissant de la lutte antiterroriste, les membres de l’OTAN ont exprimé leur volonté d’intensifier leur « soutien aux pays partenaires afin de les aider à lutter eux-mêmes contre le terrorisme et à priver les terroristes de sanctuaires, ce qui, par voie de conséquence, renforce la propre sécurité de l’OTAN ».

L’Organisation continuera dans ce contexte à contribuer à la coalition mondiale contre l’EIIL/Daech, notamment par les vols de surveillance qu’effectuent ses avions AWACS (système aéroporté de détection et de contrôle) et par la collaboration entre services.

Les chefs d’État et de gouvernements réunis à ce sommet ont également acté la fin des opérations militaires de l’OTAN en Afghanistan.

S’agissant de les cybermenaces, les pays de l’Alliance ont exprimé leur détermination à assurer activement la dissuasion, la défense et la lutte contre tout l’éventail des cybermenaces, y compris celles exercées dans le cadre de campagnes hybrides, et ce dans le respect du droit international.