Pendant que le président algérien évoquait, au lendemain de l’exfiltration mercredi 2 Juin du chef des milices séparatistes vers l’hôpital militaire Aïn Naadja, à Alger, en provenance d’Espagne, un rapport de l’armée espagnole divulgué par la presse ibérique, alertait contre une supposée « menace » marocaine sur la prétendue « souveraineté espagnole » sur les présides marocains occupés de Sebta et Melilla, les Îles Chafarines, entre autres rochers, en appelant le gouvernement Sanchez à renforcer les installations militaires sur ces territoires, notamment les systèmes de communication militaires.
« L’armée espagnole demande des moyens après la crise avec Rabat pour défendre la souveraineté dans le détroit », rapportent les principaux titres espagnols, notamment « La Razón » et « Vox Populi », qui ont divulgué (voir ci-contre) un document de la Défense, où il est fait état de « demande de renfort pour faire face à toute menace marocaine ».
La sortie du président Tebboune pour faire miroiter une supposée « riposte » algérienne à « toute agression » du Maroc, met en évidence cette ébullition peu ordinaire qui gagne aussi bien le voisin de l’est que celui du nord.
Une ébullition que rien pourtant ne justice sur le plan militaire, à part « ce silence de Rabat qui fait peur », a tweeté une correspondante du quotidien « El Español » au Maroc, qu’on se passe de nommer tellement ses écrits puent la haine du « Moros »!!
Le silence des pantoufles effraie plus que le bruit de bottes
Face à l’inquiétude hispano-algérienne, vraie ou feinte, le Maroc cultive une discrétion totale sur ce qu’il compterait entreprendre pour faire face aux manoeuvres hostiles à son intégrité territoriale.
Le Maroc n’a jamais été dans le show médiatique, ni dans l’étalage de ses capacités dissuasives, encore moins dans la provocation, comme c’est le cas en Algérie et en Espagne.
La révélation de l’affaire du dénommé Brahim Ghalib, dont le scénario a pourtant été ourdi dans « le secret absolu », et « dans le dos » du Maroc!!, a démontré, à qui veut encore douter, l’efficacité redoutable du renseignement marocain. Et le renseignement, les géostratèges le savent mieux que quiconque, c’est la clef de succès de toute stratégie militaire.
On comprend ainsi mieux cette effervescence peu habituelle chez les voisins du nord et de l’est, elle trahit des signes de nervosité et de fragilité face à la force de frappe marocaine.