LE GOUVERNEMENT ESPAGNOL RECONNAÎT AVOIR AUTORISÉ L’HOSPITALISATION DU CHEF DU « POLISARIO » SOUS UNE FAUSSE IDENTITÉ !!!

Embarrassé par les révélations médiatiques sur l’admission du chef du « polisario » sous une fausse identité dans un hôpital espagnol, le gouvernement Sanchez a été obligé de sortir de son silence dans la soirée de ce jeudi 22 avril. Dans une déclaration au quotidien espagnol Lavanguardia, des sources au ministère Arancha Gonzalez Laya (Affaires étrangères) ont confirmé avoir accepté une demande algérienne de transfert de Brahim Ghali vers un hôpital de Logroño, au Pays Basque, prétextant « des raisons humanitaires » pour justifier cette acceptation.

L’Exécutif espagnol a préféré communiquer cette décision par voie de presse, évitant de diffuser un communiqué officiel pour ne pas donner à cette affaire sa véritable dimension de scandale politico-judiciaire.

Sa sortie ce soir a toutefois été très tardive, vu que Brahim Ghali a été admis dimanche dernier dans un état très grave à l’hôpital San Pedro de la ville Logroño, 135 kilomètres de la capitale du pays Basque, Bilbao.

Il y a lieu de rappeler que le chef des séparatistes est poursuivi depuis 2016 par l’Audience nationale, -plus haute juridiction en Espagne-, pour: “Crimes génocidaires”, “assassinats”, “détentions illégales”, “terrorisme”, “torture” et “disparitions forcées”.

Souffrant d’un cancer dans l’appareil digestif qui serait dans sa phase finale, Brahim Ghali, 73 ans, pâtirait également d’une infection au nouveau coronavirus (Covid-19) attrapé dans le QG du polisario, à Rabouni.

Il y a lieu de relever qu’après avoir coordonné avec le pouvoir algérien l’admission de Brahim Ghali sous une fausse identité algérienne (Mohamed Benbatouch) et des documents de voyage falsifiés pour contourner la justice espagnole, le gouvernement Sanchez a été obligé de s’expliquer sur cette affaire tordue face à la gravité des faits. Ce qui pose aussi la question de la nature de la relation entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire en Espagne.

Cela dénote également d’une courte vision du gouvernement espagnol dans sa relation avec le Maroc.