En moins de trois mois, Alger et son rejeton séparatiste « polisario » ont refusé deux propositions d’Antonio Guterres pour le poste d' »Envoyé personnel pour le Sahara ». D’abord, l’ancien Premier ministre roumain, Petre Roman, en décembre 2020, et par la suite, l’ancien ministre des Affaires étrangères du Portugal, Luis Amado, en mars 2021.
Deux refus en l’espace de trois mois seulement… Personne ne s’est toutefois manifesté pour s’alarmer à plus forte raison condamner l’attitude obstructive, de surcroît malveillante, d’Alger qui est la principale partie au conflit… Il est en effet curieux de constater que nos « amis » européens notamment, – champions invétérés dans le registre du « diplomatiquement correct« -, se calfeutrent dans un silence de chapelle et ne pointent même du doigt l’attitude contreproductive d’Alger.
On pense particulièrement à la très pétillante ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, qui depuis la reconnaissance US de la marocanité du Sahara, n’a eu de cesse de (nous) bassiner avec ses appels «urgentissimes» au SG de l’ONU pour nommer un nouvel émissaire pour le Sahara, en remplacement de l’Allemand Horst Köhler parti il y a environ deux ans (22 mai 2019).
On pense également au ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, qui a été à l’origine de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, le 23 décembre 2020, suite à la décision américaine de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur ses Provinces sahariennes.
Le silence des MAE de l’Espagne et de l’Allemagne, entre autres, met en évidence cette incroyable hypocrisie européenne concernant un conflit qu’is savent factice mais dont ils veulent se servir encore pour continuer de faire chanter le Maroc.