« Des centaines d’enfants enrôlés par le front polisario pour devenir des soldats à un âge où ils devraient jouer aux petites voitures… Depuis des années je dénonce cette pratique, connue et reconnue de tous », s’indigne la députée française Dominique Bilde (Rassemblement national)
Le 2 septembre 2020, rappelle l’eurodéputée française, « j’avais interpellé la Commission européenne sur l’enrôlement de 80 enfants-soldats par le Polisario et leur transfert sur des champs de mines ».
Évidemment, le chiffre avancé par la parlementaire européenne ne reflète pas la réalité de ce fléau très inquiétant. Par le passé, la direction du Polisario envoyait des centaines d’enfants à Cuba, officiellement pour des études ou des vacances, mais une fois sur place, ces enfants sont soumis à des entraînements militaires et à l’endoctrinement, et à leur retour à Tindouf, ils sont enrôlés dans les rangs des milices armées.
« Un crime international qui nécessite des poursuites judiciaires internationales »
Tout recrutement d’enfants, leur exploitation et leur implication dans des conflits et des guerres est complètement interdit et criminalisé en droit international.
« Ces enfants s’entraînent aux tirs avec des armes et ils sont endoctrinés et encouragés à participer au conflit en cours avec le Maroc », déplore l’AIDL, ONG française ayant des antennes à Paris, Genève, Bruxelles, Barcelone et New-York.
Cette levée de boucliers chez l’AIDL intervient alors que le phénomène d’embrigadement des enfants prend une ampleur préoccupante dans les camps de Tindouf, depuis l’annonce par le polisario de la fin du cessez-le-feu, le 13 novembre 2020.