Élysée: Trois militaires français tués au Mali

Trois militaires français ont été tués, lundi, dans l’explosion d’un engin improvisé lors d’une opération dans la région de Hombori, au sud du Mali, a annoncé la présidence française.

Les trois militaires, qui appartenaient au 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse, ont été tués lorsque leur « véhicule blindé a été atteint par un engin explosif improvisé alors qu’ils participaient à une opération » dans cette région, indique l’Elysée dans un communiqué.

Le Président de la République « salue avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires, morts pour la France dans l’accomplissement de leur mission », souligne la même source, ajoutant que le chef de l’Etat « exprime son entière confiance aux militaires français déployés au Sahel, salue leur courage et rappelle la détermination de la France à poursuivre la lutte contre le terrorisme ».

Les trois militaires « sont morts dans l’accomplissement de leur devoir, alors qu’ils étaient engagés dans une zone où des groupes terroristes attaquent les populations civiles et menacent la stabilité régionale, tout comme notre propre sécurité », relève de son côté le ministère des Armées.

« Ils conduisaient une mission essentielle à la lutte contre le terrorisme au Sahel, une mission de fraternité d’armes dont les progrès mettent progressivement le Mali en situation d’assumer sa propre sécurité », ajoute le ministère dans un communiqué.

La France est engagée dans la région sahélienne aux côtés des pays du G5 Sahel (Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) à travers le déploiement de quelque 5.100 militaires dans le cadre de l’opération Brakhane, lancée le 1er août 2014.

Conduite par la France, cette opération est destinée à lutter contre les groupes djihadistes au Sahel, dans le cadre d’un partenariat stratégique avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne, selon les autorités françaises.

En juin, les militaires français avaient tué, lors d’opérations menées dans le centre et le nord du Mali, le leader d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l’Algérien Abdelmalek Droukdal.

Selon l’ONU, les attaques djihadistes et les violences intercommunautaires dans la région ont fait 4.000 morts en 2019, cinq fois plus qu’en 2016.