Le 08 décembre 1975, qui coïncida avec Eid Al-Adha (Fête du Sacrifice), le président algérien Houari Boumediene ordonne l’expulsion manu militari de pas moins de 350.000 Marocains d’Algérie.
Aveuglé par sa haine envers le Maroc, malgré le soutien apporté par le Royaume au « Clan d’Oujda » et à l’Algérie pour se libérer du joug de l’occupation française, l’ancien colonel voulait par cet acte criminel indicible prendre sa revanche sur feu SM Hassan, après le succès de la Marche verte initiée par le Souverain regretté, le 6 novembre 1975.
Houari Boumedien, de son vrai nom Mohamed Boukharrouba, s’était laissé emporté par une colère noire et entreprit une « marche noire » en guise de riposte à « la Marche verte », n’épargnant ni femmes, ni enfants encore moins des vieux embarqués de force à bord de camions militaires en direction de la frontière terrestre commune, où ils ont été livrés à eux-mêmes.
Un crime indélébile et d’une cruauté sans faille à l’encontre de ressortissants marocains dont le seul « délit » est de s’être retrouvés au mauvais endroit, à la merci d’un régime résolument anti-marocain.
Le témoignage apporté par cet Algérien (voir vidéo ci-contre) restitue l’horreur que le régime boumédiéniste a fait subir aux civils marocains, ce jour de sinistre mémoire.
Malgré l’ampleur de cet acte, le régime militaire algérien ne veut pas encore prendre ses responsabilités dans cette tragédie digne d’un crime contre l’humanité.
