OFFICIEL. PABLO IGLESIAS: PERSONA NON GRATA AU MAROC

Le verdict est tombé. Le vice-président du gouvernement espagnol, Pablo Iglesias, ne prendra pas part finalement au Sommet hispano-marocain, prévu le 17 décembre à Rabat.

Cette information recueillie lundi auprès de la présidence du gouvernement espagnol, confirme le veto opposé par Rabat à la visite du chef du parti d’extrême gauche (Podemos), en raison de sa position hostile à l’intégrité territoriale du Maroc.

Pour rappel, Pablo Iglesias s’était fendu le 15 novembre dernier d’un tweet faisant l’apologie du « référendum d’autodétermination du peuple sahraoui », contre l’avis de l’Exécutif espagnol dont il fait pourtant partie, et dont la position s’aligne sur celle de l’ONU et du Conseil de sécurité, appelant à « une solution politique basée sur le réalisme et le compromis ».

Le sulfureux Pablo Iglesias avait par ailleurs accusé le Maroc de « rompre le cessez-le-feu » suite à l’intervention des FAR vendredi 13 novembre à El Guerguarat, pour débloquer pacifiquement l’axe routier reliant l’extrême sud marocain à la Mauritanie. 

Autant de déclarations irresponsables de la part du chef du parti d’extrême gauche, qui a tenté en vain de mettre à mal les relations excellentes entre Rabat et Madrid.

Pablo Iglesias déclaré aujourd’hui non grata au Maroc, avait essuyé des cuisants désaveux de la part de ses collègues au gouvernement, notamment la MAE espagnole, Arancha Gonzalez Laya, et la ministre de la Défense, Margarita Robles, voire le chef de l’opposition Pablo Casado (SG du Parti populaire).

Ces recadrages apprendront au chef du parti gauchiste de bien réfléchir avant de se hasarder à des déclarations préjudiciables à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.