EL GUERGARAT: LE MINISTÈRE DES AFFAIRES ISLAMIQUES ANNONCE LA CONSTRUCTION D’UNE GRANDE MOSQUÉE, POUR UN COÛT DE 8,8 MILLIONS DE DH

Le ministère des Habous et des Affaires islamiques va ériger une grande mosquée au poste-frontière El Guerguarat, pour un coût estimé à 8,8 millions de DH.

Les travaux de construction de cette mosquée, qui ouvrira ses portes devant les fidèles dans 12 mois, ont été lancés mercredi par le gouverneur de la province d’Aousserd, Abderrahaman El Jaouhari, à l’occasion du 65ème anniversaire de l’indépendance du Royaume.

Ce projet, qui sera réalisé sur une superficie de 3767 m2, comprend une salle de prières pour hommes et une autre pour femmes, des salles d’ablution, un minaret et un logement pour l’imam.

Dans une déclaration à la MAP, le délégué du ministère des Habous et des Affaires islamiques dans la région Dakhla Oued Eddahab, Abdelkader Alioui a indiqué que la construction de cette mosquée répond au souci de permettre aux fidèles d’accomplir leurs devoirs religieux dans de bonnes conditions et d’accompagner la dynamique de développement urbain que connaît le poste-frontière El Guerguarat et la commune de Bir Guendouz.

Il a ajouté que cet édifice sera érigé en respectant les normes architecturales islamiques conformément aux hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine.

Le poste-frontière El Guerguarat, qui dépend de la commune de Bir Guendouz, a connu un développement socio-économique important au cours de ces dernières années, en raison de sa position géographique stratégique à la frontière maroco-mauritanienne.

Outre les services de l’Etat, plusieurs entreprises ont installé des antennes dans ce centre pour offrir des services à la population et aux voyageurs.

Près de 200 camions traversent quotidiennement cet axe routier pour se diriger vers la Mauritanie et les autres pays de l’Afriique de l’Ouest.

Le trafic des biens et des personnes avait été rétabli samedi au poste-frontière El Guerguarat après l’intervention résolue des Forces armées royales contre les milices du « Polisario » dans la zone tampon qui l’ont investie le 21 octobre dernier et bloqué la circulation entre le Maroc et la Mauritanie.