VIDÉO. SÉNAT AMÉRICAIN: QUAND LE LOBBY PRO ALGER-POLISARIO AGITE L’ÉPOUVANTAIL D’UNE INTERVENTION MILITAIRE MAROCAINE À GUERGARAT

« La semaine dernière, alors que la majeure partie du monde se concentrait sur notre élection et les résultats attendus, une action très importante se déroulait à l’autre bout du monde au Sahara occidental », a averti le sénateur républicain Jim Inhofe, lors d’une récente intervention à la chambre haute américaine, où il a fait miroiter l’éventualité d’une intervention militaire des Forces armées royales à Guergarat.

« Le Maroc a choisi ce moment -probablement à dessein- pour menacer de repousser les manifestations des Sahraouis sur leur propre territoire », croit-il savoir.

 

 

 

 

Il est clair qu’en reprenant à son compte les cris d’orfraie séparatistes autour d’une prétendue intervention militaire marocaine, le président du puissant Comité des forces armées au Sénat américain sert l’agenda de la bande de Rabouni à la botte du régime vert-kaki, laquelle écume actuellement les tribunes et les plateaux de télévision internationales, en jouant le rôle de la victime alors qu’elle tente insidieusement d’imposer le fait accompli d’une présence pérenne dans la région de Guergarat, pour tenter de maintenir le blocage du seul couloir terrestre reliant l’extrême sud marocain au nord de la Mauritanie.

La sortie de Jim Inhofe s’inscrit dans ce contexte de mobilisation tout azimut du binôme Alger-polisario, afin de « réussir » ce plan machiavélique destiné à bloquer toute voie de communication entre le Maroc et sa profondeur africaine.

Porter cette « bataille » aujourd’hui devant le Sénat américain, via le sénateur d’Oklahoma, Jim Inhofe, réinterroge le rôle du lobby américain pro-marocain, aujourd’hui plus que jamais appelé à se mobiliser pour démonter les assertions fallacieuses de la partie hostile.

Le sénateur républicain est connu pour son activisme pro-polisario et son intervention anti-marocaine devant le Sénat américain, le confirme à tous points de vue.

Dans la même lignée de l’ex-conseiller du président sortant Donald Trump, John Botlon (farouche partisan de l’option du « référendum d’autodétermination » et de l’élargissement du mandat de la Minurso au monitoring des droits de l’Homme), Jim Inhofe n’en a jamais raté une pour tenter de porter atteinte aux droits légitimes du Maroc sur ses Provinces sahariennes.

Pour s’en apercevoir, il n’est qu’à rappeler ses deux visites, en 2017 et 2019, dans les camps de Lahmada-Tindouf et à Alger, où il avait conduit une importante délégation de parlementaires: Enzi Michael Bradley, le président du Comité du Budget à la même Chambre, les sénateurs Rounds Marion et Bozeman John, les députés Gregg Forte et Tren Kelly ainsi qu’onze assistants.

Lors de son passage à Alger, Jim Inhofe a même bénéficié d’une audience auprès de l’ex-premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia.

Ce n’est donc pas un hasard si, lors de son intervention devant le Sénat US, ce farouche adversaire de l’intégrité territoriale du Maroc a sorti du placard la thèse éculée, de surcroît impraticable de l’aveu même de l’ONU, du « référendum d’autodétermination » voire … le « Plan de règlement » mort-né de l’ancien secrétaire d’État américain, James Baker.