Un ancien cadre politique espagnol de gauche refait aujourd’hui parler de lui, à travers ses anciens « exploits sexuels » sur des enfants sahraouis envoyés de Tindouf à Valence, dans le cadre des soi-disant « vacances en paix ».
En mai 2018, il avait été condamné à 2 ans et demi de prison ferme par un tribunal d’Alicante pour « abus sexuels » perpétrés en 2014 sur un enfant sahraoui de 13 ans, mais il avait fait appel contre ce jugement, ce qui lui a évité de purger cette sentence.
Au jour d’aujourd’hui, l’affaire prend une nouvelle tournure judiciaire, après que la Cour supérieure de justice de la Communauté valencienne (TSJCV) a décidé de se saisir de cette affaire. Une peine de 4 ans de prison ferme a été requise mardi par le parquet général, rapporte l’agence de presse espagnole.
« Le parquet requiert 4 ans de prison pour un membre d’une organisation vouée à amener des enfants sahraouis en Espagne qui, prétendument, a abusé sexuellement d’un des mineurs qui ont participé au programme (vacances en paix: Ndlr), quand il avait 13 ans », indique EFE.
Le prévenu est également accusé de « possession et diffusion de pornographie infantile ».
Cette affaire vient remettre sur le tapis le scandale d’exploitation sexuelles des enfants sahraouis par des soi-disant « familles d’accueil » espagnoles, avec la complicité criminelle des dirigeants de Rabouni, à leur tête Brahim Ghali, qui fait lui-même l’objet d’une plainte déposée à son encontre par Khadijatou Mahmoud, violée alors qu’elle était mineure (2010), au sein de la soi-disant « ambassade de la rasd à Alger!!
