SAHARA MAROCAIN. QUAND LE RÉGIME VERT-KAKI SE COUCHE DEVANT LES ÉMIRATS ARABES UNIS

« Nous attendons que le régime algérien fasse preuve de courage et rappelle son ambassadeur aux Émirats arabes unis, comme il l’a fait le 18 février 2020 avec la Côte d’Ivoire quand ce pays d’Afrique de l’Ouest a ouvert son consulat général à Laâyoune ».

Ce message posté par Mohamed Larhdaf Eddah, directeur de Laâyoune TV, illustre parfaitement la lâcheté du régime vert-kaki qui, à l’instar de l’autruche, enfouit aujourd’hui sa tête dans le sable.

Pourtant, depuis l’enclenchement, fin décembre 2019, de la dynamique d’ouverture des consulats généraux dans les provinces sahariennes marocaines, le régime voisin n’a eu de cesse de ruer dans les brancards, poussant l’outrecuidance jusqu’à rappeler en février dernier, son ambassadeur en Côte d’Ivoire, en guise de protestation contre l’ouverture par ce pays africain de son consulat général à Laâyoune.

L’on vous épargne ici la cascade des communiqués incendiaires voire insultants dont le département Boukadoum s’est fendu chaque fois qu’un pays africain inaugure un nouveau consulat général dans les chères provinces sahariennes marocaines.

Le régime vert-kaki, champion toutes catégories dans le registre « Kleptocratie », s’est toutefois lancé dans des diatribes infructueuses, de surcroît ridicules, allant jusqu’à mettre en doute les décisions souveraines des pays africains, accusés sans autre forme de procès de « monnayer » auprès du Maroc (!) leur initiative d’ouvrir des antennes consulaires au Sahara marocain, allant jusqu’à accuser le Royaume de pratiquer « la diplomatie de la valise », celle-là même où la dictature militaire algérienne est passée « maître » toutes catégories.

Face à cette cabale hystérique, surgissent des questions inévitables: pourquoi le régime vert-kaki a-t-il avalé sa langue dès lors que les Émirats Arabes Unis ont annoncé leur décision d’ouvrir leur consulat général à Laâyoune, laquelle a été bel et bien actée ce mercredi 4 novembre, à deux jours la commémoration de la glorieuse Marche verte (6 novembre)?

Ce régime voyou peut-il maintenant accuser les richissimes Émirats Arabes unis d’avoir demandé au Maroc une contrepartie pour ouvrir leur consulat général à Laayoune, sans risquer de se couvrir de ridicule?

Ah, il semble que cette contrepartie soit une prétendue « normalisation » avec Israël? Le Maroc qui a résisté à toutes les tentations, y compris la reconnaissance de sa souveraineté sur le sahara par les États-Unis, a-t-il besoin des Émirats Arabes unis, pour normaliser ses relations avec Israël?

La communauté marocaine de confession juive est de loin la plus importante en Israël, et ses membres occupent des postes clefs au sein de l’actuel exécutif israélien (pas moins de 10 ministres sont d’origine marocaine).

Autant dire que rien n’a fait plier le Maroc pour « normaliser » lesdites relations avec Israël, conscient qu’il est de son rôle agissant et avant-gardiste dans la défense de la cause palestinienne.

Mais passons, car là n’est pas la question. Pourquoi le régime algérien se fait aujourd’hui petit devant les Émirats arabes unis?

« On n’a peur de personne », a gloussé, à l’instar du coq égorgé, le MAE algérien le jour du simulacre de référendum sur la « nouvelle » constitution algérienne.

Mais si, mais si, très cher Boukadoum (il porte vraiment son nom, celui-là tellement son logiciel diplomatique est périmé). 

Pour s’en apercevoir, il n’est qu’à demander à vos maîtres en uniforme, terrés du côté Club des pins, à Alger, pourquoi ils n’ont pu réagir à la décision d’Abu Dabi.

Votre pays est aussi fragile qu’une toile d’araignée, M. Boukadoum. Alors, cessez votre comédie à deux balles. À la fin des fins, elle devient ridicule. Et si le ridicule devait tuer, le Club des pins serait jonché de cadavres. 

Au secours!