Enfin une voix de la raison a éclairé le ciel assombri par les dérives de certains néo-extrémistes français qui ont dévoyé la noblesse de la liberté d’expression en acceptation de l’insulte et de l’atteinte à la liberté d’autrui.
Il est aberrant que l’esprit des lumières de la France soit réduit à une fixation sur des caricatures pour défendre ce qui n’existe pas dans les textes de la loi française en l’occurrence « le droit au blasphème ». La vérité c’est qu’il existait un délit de blasphème avant la révolution mais depuis il a été aboli mais cette abolition n’a pas été transformée en droit comme le prétendent ces islamophobes invétérés.
Depuis le début des attentats ignobles, qui n’ont rien avec l’Islam, tout le monde s’est focalisé sur les caricatures jusqu’à oublier les vrais coupables en l’occurrence les terroristes. Seul l’ex-ministre de l’Education nationale, Luc Ferry, est sorti de cet engrenage où s’entremêlent l’islamisme radical avec un certain néofascisme français et la xénophobie rampante des néo-extrémistes.
La voix de la raison a été incarnée par cet agrégé en philosophie et docteur en sciences politiques qui a été toujours un homme du juste milieu en déclarant sans ambages que: « On n’est pas obligé, pour enseigner la liberté d’expression, de montrer des caricatures qui sont à la limite de la pornographie ».
Personne ne peut taxer Luc Ferry d’islamo-gauchiste car tout le monde connaît sa modération et son pragmatisme qui le décline dans cette affaire de caricatures en ces termes: « Si je devais aujourd’hui, dans une classe de terminale, faire un cours sur les caricatures et la liberté d’expression, je montrerais les caricatures, éventuellement celles de Charlie, mais qui mettent en scène aussi bien Jésus, Moïse et Mahomet ».
Et Luc ferry de finir avec cette conclusion foudroyante qui a laissé pantois cette armée d’islamophobes qui ont squatté les plateaux de télévision et des radios en France pour dire des obscénités sur l’islam : « On n’est pas obligé d’insulter les gens pour défendre la liberté d’expression ».
La messe est dite par l’un des leurs. Retenez-le bien! Luc Ferry risque d’être banni par les médias français comme l’ont été tous ceux qui avaient refusé le suivisme aveugle de cette déferlante xénophobe.