FAUT-IL MÊLER LE PÈRE DAOUDI AUX « FRASQUES » DE SA FILLE?

Une bagarre entre deux jeunes personnes ayant apparemment abusé de la bouteille finit devant le tribunal. L’incident serait passé comme un banal fait divers.

Or voilà, cet incident a été amplifié pour devenir une affaire d’ »opinion publique »!! Paraît-il, il y a à cela une raison: les protagonistes de cette bagarre s’appellent Nadia Daoudi (fille de l’ex-ministre PJD Lahcen Daoudi), et Soufiane El Bahri, administrateur d’une page Facebook.

Les protagonistes sont tous deux majeurs et devront, à ce « titre » et seulement à ce « titre », répondre de leurs actes devant la justice. Ils sont en plus des êtres humains et, du coup, sont faillibles, comme chacun d’entre nous. In fine, c’est à la justice de statuer sur leurs actes. 

Or, ne voilà-t-il pas les protagonistes devenir les boucs émissaires de la schizophrénie ambiante, qui en a fait inexorablement des « objets » de nargue.

Ni l’âge des protagonistes, ni les circonstances où leur bagarre a eu lieu (« état d’ivresse ») n’ont été prises en considération.

Le comble, c’est quand certains ont mêlé le nom de Lahcen Daoudi à cette affaire, comme si ce dernier était responsable des agissements de sa fille.

La prévenue sera appelée à la barre en tant que « dénommée Nadia Daoudi » et non en tant que fille de Lahcen Daoudi. Idem pour le « dénommé Soufiane El Bahri », qui ne peut se prévaloir de quelque « statut » que ce soit pour plaider quoi que ce soit devant la justice.

Quant au père Lahcen Daoudi, son titre d’ex-ministre, ou de membre dirigeant au sein du PJD, n’a rien à voir dans cette histoire. C’est sur ses actes d’ex-ministre ou d’actuel dirigeant au sein de la formation actuellement au pouvoir qu’il doit être « jugé », et non sur les « frasques » présumées de sa fille.

Arrêtons de faire des raccourcis simplistes et des amalgames ridicules qui n’avanceront en rien notre si chère société schizophrène!