Quarante cinq ans après la Marche verte qui a vu le peuple marocain derrière son Roi se lancer à la conquête pacifique de son Sahara, des hypothèques sur ce conflit artificiel tombent à la vitesse grand V, écrit le quotidien congolais +Forum des As+.
“En dehors de derniers des Mohicans, tout le monde s’accorde sur le plan de large autonomie sous souveraineté marocaine comme unique solution réaliste et pérenne”, relève le journal, soulignant qu’il s’agit là d’une formule qui a l’avantage de concilier la double aspiration des populations des provinces du Sud à l’attachement à la mère Patrie et à la gestion de leurs affaires locales.
Dans un article intitulé “Déjà 15 pays africains ont ouvert des consulats à Laâyoune et Dakhla!”, ce quotidien d’informations générales fait observer qu’à l’échelle de l’Afrique, le rythme d’ouverture des consulats généraux à Laâyoune et Dakhla témoigne du grand tournant, notant que la cause nationale marocaine trouve un écho favorable jusque dans la partie australe de l’Afrique, “région du continent où la question du Sahara marocain a souffert de l’approche idéologique héritée de la guerre froide”.
Citant le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, le média explique que la poursuite de l’ouverture de consulats généraux au Sahara marocain est le “fruit” de la sage politique africaine de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
A ce jour, 15 pays représentant les diverses régions d’Afrique (Ouest, Est, Centre et australe) ont ouvert des consulats généraux à Laâyoune et Dakhla, indique le quotidien, ajoutant que cet élan se poursuivra davantage.
Citant toujours M. Bourita, la publication congolaise souligne que l’inauguration des antennes consulaires d’Eswatini et de la Zambie s’inscrit dans le cadre de cette politique africaine du Souverain et de son ouverture sur la région d’Afrique australe, relevant que cette dynamique « va dans le sens d’un soutien accru à la marocanité du Sahara, une réalité qui n’est ni négociable ni discutable ».