La Confédération africaine de football (CAF) a décidé, jeudi, de reporter au 1er novembre le match de la demi-finale retour de la Ligue des Champions africaine, qui devait opposer samedi l’équipe égyptienne du Zamalek au Raja de Casablanca.
Le Raja de Casablanca avait informé la CAF de la décision des autorités sanitaires locales relative à la mise en quarantaine de l’équipe suite à la détection de huit joueurs positifs au Covid-19, a indiqué la CAF dans un communiqué.
La Confédération a également reçu les décisions des autorités marocaines annulant l’autorisation spéciale de déplacement hors du territoire marocain octroyée au Raja et la mise en confinement du club pendant une semaine, jusqu’au 27 octobre, a ajouté la même source.
L’instance africaine a souligné que « par conséquent, l’équipe ne sera pas en mesure de se déplacer en Égypte pour son match retour des demi-finales de la Ligue des Champions de la CAF contre le Zamalek, prévu le 24 octobre », précisant qu' »au terme d’une réunion de concertation tenue aussitôt entre les experts de la CAF, les autorités du Raja de Casablanca et de la Fédération royale marocaine de football, le président du Raja a réaffirmé la volonté de son club de participer jusqu’au bout à cette compétition ».
Et d’ajouter que face à cette situation et en vue de protéger l’intégrité de la compétition et promouvoir un esprit de solidarité, la Commission d’organisation des compétitions interclubs et de la gestion du système d’octroi des licences de clubs de la CAF a accepté de reporter le match retour de la demi-finale de la Ligue des Champions au 1er novembre, notant que le match Al Ahly et le Wydad de Casablanca est maintenu, ainsi que la date de la finale de la ligue des Champions de la CAF prévue le 06 novembre.
« La santé des joueurs est un impératif catégorique conformément aux directives sanitaires CAF COVID-19 qui offrent des garanties pour la santé et la sûreté des joueurs et des officiels tout en facilitant un retour au jeu avec la tenue effective des matchs », a affirmé la CAF, relevant que la flambée de la pandémie de coronavirus exige que des adaptations temporaires soient apportées aux règlements en fonction de l’évolution de la pandémie et des connaissances scientifiques disponibles et des mesures et pratiques temporaires prises ici ne se justifient que face à ces circonstances exceptionnelles et de ce fait peuvent ainsi évoluer en fonction de la situation.