Vidéo. Sahara marocain: Quand Nasser Bourita corrige l’animatrice vedette de la chaîne émiratie Sky News Arabia, Gisèle Khoury

Invité de l’émission phare de la chaîne émiratie Sky News arabia, « Avec Gisèle », diffusée dans la soirée du dimanche 11 octobre, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, devait se prononcer principalement sur le conflit inter-libyen, sujet de préoccupation majeure pour la communauté internationale. Le Maroc venait en effet d’abriter un deuxième round des pourparlers entre les acteurs du conflit, soit le Conseil de l’État libyen (Tripoli) et la Chambre des représentants (Tobrouk). 

Pas besoin de revenir sur la percée réalisée par le Maroc sur ce dossier, comme sur d’autres questions d’ailleurs, le Royaume étant un acteur clef de la paix et de la stabilité dans la région. Nasser Bourita (voir vidéo ci-contre) s’est d’ailleurs acquitté convenablement du travail d’explication de la politique extérieure du Royaume.

 

 

 

 

Mais passons, car l’interlocutrice du MAE marocain, la journaliste libanaise Gisèle Khoury, a cru soulever « le sujet qui fâche » (voir séquence de la vidéo plus haut, 32:50). « Vous n’aimez pas qu’on parle du Sahara occidental et de la relation du Maroc avec le nouveau régime en Algérie », a-t-elle hasardé, avant d’être stoppée court par Nasser Bourita.

« Sahara marocain… Sahara marocain… », a affirmé et réaffirmé le MAE marocain, corrigeant ainsi la journaliste de la chaîne émiratie qui, à son tour, s’est auto-rectifiée en affirmant, en direct, « le Sahara marocain ».

La clarification étant faite, Nasser Bourita aborde avec sa sérénité et sa confiance coutumières la question épineuse de la relation avec l’Algérie. « Le Maroc a de très bonnes relations avec ses voisins du sud (Mauritanie) et du nord (Espagne) », a-t-il souligné, laissant entendre indirectement que cela n’est pas le cas avec l’Algérie.

Autrement dit, la balle est dans le camp d’Alger.

« En 2018, Sa Majesté le Roi avait lancé un appel à Alger pour créer un mécanisme conjoint de dialogue en vue de remettre à plat tous les différends bilatéraux », a rappelé le chef de la diplomatie marocaine.

« Le Maroc veille à entretenir de bonnes relations avec tous ses voisins », a-t-il insisté, en fondant l’espoir sur la normalisation avec le voisin algérien. 

Un espoir qui ne peut plus attendre…

En effet, il est temps, il était temps que ce voisin délibérément hostile revienne à de meilleurs sentiments non seulement envers les « frères marocains » mais avec tous les pays de son voisinage.

Il y va de la communauté d’avenir du « Maghreb des peuples » et de la stabilité d’une région actuellement à la croisée des principaux enjeux stratégiques internationaux.