VIDÉO. ESPAGNE. LE PRÉSIDENT DE LA CATALOGNE DÉCHU POUR PROSÉLYTISME INDÉPENDANTISTE. POURQUOI LES LARBINS SÉPARATISTES DE CHEZ NOUS NE S’INQUIÈTENT JAMAIS?

Le verdict est tombé dans la soirée de ce lundi 28 septembre. Et il est sans appel: le président de la Catalogne, Quim Torra, est condamné à 18 mois d’inéligibilité pour prosélytisme indépendantiste, ce qui entraîne sa destitution systématiquement.

« Pendant 18 mois, le président de la région catalane ne doit pas exercer de fonction publique et devra payer une amende de 30.000 euros ». Tel est le verdict qui a été rendu ce soir par l’Audience nationale, la plus haute autorité judiciaire en Espagne.

Il en ressort que le président catalan destitué n’a aucune autre voie de recours, en dehors de la Cour de justice européenne si jamais cette dernière accepte de statuer sur sa destitution.

Et pour cause, le mis en cause a défié une précédente décision judiciaire interdisant d’utiliser les institutions publiques à des fins de propagande indépendantiste.

Tout commence un certain 28 avril 2019, qui devait marquer le lancement de la campagne précédant les législatives espagnoles. Ce jour-là, Quim Torra (voir vidéo ci-contre) affiche une banderole de soutien aux prisonniers indépendantistes sur la façade du siège du gouvernement régional catalan.

 

 

 

 

Les autorités espagnoles sont intervenues pour lui demander de retirer ladite banderole, en vain. Ce qui a donné lieu à un véritable feuilleton judiciaire couronné ce soir par le verdict sans appel rendu par la plus haute instance judiciaire de l’Espagne.

Pourquoi cette affaire devrait interpeller le Maroc

Le Maroc est confronté à un cas pire encore que celui de l’Espagne, celui de séparatistes  sans foi ni loi qui, en novembre 2010, lors de la tristement célèbre tuerie de Gdim Izik, ont tué 11 soldats du devoir, dont les corps ont été mutilés et profanés!! Il est vrai que les auteurs de ces crimes abjects ont été traduits et condamnés, mais les larbins téléguidés à partir d’Alger et Rabouni n’auraient jamais commis une telle monstruosité s’ils étaient traités comme il faut.

Jusqu’où le Maroc peut-il tolérer la présence sur son sol de traîtres à la Nation, en collusion avec un voisin résolument hostile, qui abrite sur son sol un mouvement qu’il continue d’armer à tour de bras?

L’on pense particulièrement à cette nervis séparatiste dénommée Aminatou Haidar qui s’est autorisée à créer récemment, à Laâyoune, une sombre officine dite de « lutte contre l’occupation marocaine », en remplacement du soi-disant « collectif sahraoui pour la défense des droits de l’homme » (Codesa)!!!

Ce qui vient de se passer en Espagne appelle d’autres interrogations

Pourquoi les ONG espagnoles d’habitude promptes à réagir à la moindre arrestation à Laâyoune ou Dakhla, ne serait-ce que pour un délit de droit commun, ne protestent pas contre la destitution du président catalan, pour ne pas parler de la répression policière sanglante contre les indépendantistes perpétrée en 2019 à Barcelone? Pourquoi Alger, qui se veut le parangon du soit-disant « droit des peuples à l’autodétermination », ne réagit-elle pas à la condamnation du même président régional catalan?

Une chose reste sûre: il est temps que les autorités marocaines changent d’attitude envers ces pions séparatistes qui ne peut plus continuer d’offenser le patriotisme des Marocains.