Il aura certainement fait rire les chancelleries quand, pointant son « Nif » hier mercredi 23 septembre – coronavirus oblige!- à travers l’écran de l’Assemblée générale de l’ONU, il a re-réitéré son appel pour l’organisation d’un « référendum d’autodétermination » au Sahara occidental… marocain.
Et pour cause, ledit « principe d’autodétermination » a depuis longtemps été enterré par le Conseil de sécurité. Il aura simplement suffi au « raïs » de consulter les résolutions émises ces dernières années pour s’apercevoir que cette option éculée, de surcroît impraticable de l’aveu même de l’ONU, n’est déjà plus à l’ordre du jour.
Via ses multiples résolutions, le Conseil de sécurité n’a en effet eu de cesse d’appeler à une solution politique basée sur l’esprit de compromis et du RÉALISME, balayant ainsi d’un revers de la main la thèse « indépendantiste » prônée par Alger et ses sous-fifres terrés à Rabouni.
Pourquoi le « raïs » mal-élu se risque-t-il à rebattre campagne devant l’AGNU autour de cette thèse surréaliste dès lors qu’il sait qu’elle est rejetée par le Conseil de sécurité, seule instance habilitée à statuer sur l’issue du conflit créé par l’ex-colonel Houari Boumediene, de son vrai nom Mohamed Boukharrouba?
Mais passons, car quelques phrases après son curieux appel, le « raïs » qui aurait mieux fait de balayer devant sa petite porte, se fourre sans la moindre précaution dans ses propres contradictions en alléguant que son pays défend, paf, le principe de « non-ingérence dans les affaires internes des États » et, re-paf, « le respect de leur souveraineté et leur intégrité territoriale »!!!
De qui se moque-t-il alors, ce « raïs » d’en rire, caricature « si vile » de la dernière dictature en Afrique, pour ne pas dire du monde entier.