Le Maroc a été élu, lundi, en la personne du professeur Mohamed Amarti, pour représenter l’Afrique en tant que membre du Comité des Nations-Unies sur les droits économiques, sociaux et culturels, pour une période de quatre ans, commençant le 1er janvier 2021.
Le Comité des droits économiques, sociaux et culturels est l’un des principaux Organes de Traités du système onusien des droits de l’Homme. Il assure le suivi de la mise en œuvre par les Etats parties, de leurs obligations au titre du Pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels. Ce dernier, au même titre que le Pacte sur les droits civils et politiques, constituent le socle de la nomenclature onusienne en matière des droits de l’Homme.
L’élection du Maroc à ce Comité extrêmement important est une reconnaissance éloquente de la part de la communauté internationale, des efforts et réalisations du Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, en termes de promotion et de protection des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, particulièrement les droits économiques, sociaux et culturels.
Cette élection est également une consécration par les Etats membres des Nations-Unies, des grands programmes, chantiers et initiatives adoptés par le Maroc afin de prendre en charge et promouvoir les droits économiques, sociaux et culturels sur l’ensemble du territoire national, notamment l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), lancée par le Souverain en 2005.
Le professeur Amarti a été élu à ce poste, en compagnie du candidat égyptien, grâce au vote en sa faveur de 37 des 54 membres du Conseil économique et social des Nations-Unies. M. Amarti, président de la Commission régionale de l’Orientale, du Conseil National des Droits de l’Homme, a remporté cette élection face à la candidate sud-africaine qui briguait un second mandat.