SAHARA. APRÈS L’AUTODISSOLUTION DU CODESA, LE HARA-KIRI DE L’ASVDH. LES RAISONS SECRÈTES DE LA FAILLITE DE L’ENTREPRISE SÉPARATISTE

Mercredi 2 septembre 2020, la nouvelle a fait l’effet d’un tonnerre chez les séparatistes de l’intérieur: “le Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme”, plus connu sous le sigle CODESA, a annoncé sa dissolution, par la voix de sa présidente Aminaou Haidar. Raison invoquée: l’existence de « profondes divergences » au sein de cette association basée à Laâyoune, quoique ouvertement hostile à l’intégrité territoriale du Maroc.

Aujourd’hui, c’est une autre bulle associative à la solde du tandem Alger-polisario de courir le même risque d’auto-dissolution pour les mêmes raisons. Il s’agit de l’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits de l’Homme, ASVDH, dont la présidence est co-assurée par Brahim Dehhan et Jimmy El Ghalia.

À toutes fins utiles, il est à noter que l’ASVDH, à l’opposé du CODESA de la vipérine Aminatou Haidar, était autorisé à exercer ses activités au Sahara marocain, malgré son endoctrinement  par les services algéro-séparatistes.

« L’association ASVDH, officiellement reconnue par le Maroc, traverse également une période de troubles », certifie un site séparatiste hispanophone.

Pour quelles raisons ces bulles associatives s’automutilent-elles, alors? Un élément de réponse est apporté par le Correo diplomatico sahraoui: « Ses membres s’accusent mutuellement de fraude et de vol ».

Vous avez bien lu: « fraude et vol ».

On est donc loin du slogan clinquant arboré par ces officines, soit la défense du soi-disant « droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».

Les sous et les dessous DES « GUERRES » INTESTINES

Un document confidentiel parvenu à lecollimateur.ma dévoile les enjeux cachés de ces guerres intestines, soit les subventions octroyées auxdites associations par les services algériens via leurs relais séparatistes pour financer leurs activités de propagande pro-séparatiste

820.000 dirhams débloqués chaque mois

Le volet financier révélé dans le document confidentiel démontre comment l’argent du contribuable algérien est réparti parmi les séparatistes de l’intérieur, en fonction de la taille et du degré d’engagement de chacun.

820.000 dirhams étaient débloqués chaque mois par Alger au profit des relais internes du front polisario.

Ainsi, Aminatou Haidar, Ali Salem Tamek, Brahim Dehhan et Sidi Mohamed Dadech percevaient chacun 1.850 euros par mois.

En plus de Aminatou Haidar, Ali Salem Tamek, Brahim Dehhan et Sidi Mohamed Dadech, Hassanah Aalia recevait également une dotation mensuelle de 500 euros.

Le total des dépenses mensuelles: 648.000 dirhams + 15.015 euros.

Nous ne sommes pas loin de 820.000 dirhams par mois. Une somme dispatchée autant pour rémunérer les instigateurs du mouvement séparatiste que les personnes qui se sont retrouvées derrière les barreaux, comme les bouchers de Gdeïm Izik. 

Parmi les bénéficiaires de ces subventions, figurent également 7 médias, 44 détenus, 16 détenus parmi les étudiants et nombre de figures connues du séparatisme.

Précisions que ces subventions étaient octroyées mensuellement jusqu’au mois de septembre 2017 en contrepartie de la mise en oeuvre d’un plan orchestré à l’autre bout de la frontière, destiné à mener des actes de subversion dans les provinces sahariennes marocaines.

L’échec de ce plan diabolique, de même que l’a été celui exécuté en 2010 à Gdeim Izik, localité située à 30 Km de Laâyoune (11 éléments des forces de l’ordre tués de manière odieuse), a poussé le parrain algérien à opérer une coupe drastique dans les subventions octroyées jusque-là aux aux relais intérieurs de la meute séparatiste.

Il a donc suffi que le robinet soit coupé pour que les divergences remontent à la surface. Il en ressort que le « militantisme » des soi-disant « héros de l’intifada sahraouie » étaient plus motivé par l’argent que par un réel engagement de ladite « cause sahraouie ».