L’ambassadeur du Maroc en Australie, Karim Medrek, a affirmé via son compte twitter avoir été « heureux de recevoir le 3 septembre, S.E Merzak Belhimeur, ambassadeur d’Algérie, lors d’une visite de courtoisie à la Résidence marocaine ».
Le diplomate marocain a même qualifié de « positives » ses discussions avec son hôte algérien, sur « les questions bilatérales et régionales », « la situation du Covid-19 » …
On n’en saura pas plus sur la teneur de ces discussions « positives » entre les deux parties.
Connaissant l’état des relations bilatérales, il est évident qu’il peut être tout sauf « positif ». Au contraire, les relations entre les deux voisins se sont davantage « envenimées » depuis l’investiture du président mal-élu Abdelmajid Tebboune, le 19 décembre 2019.
Il n’est pas besoin de revenir sur les provocations anti-marocaines du nouveau locataire du palais présidentiel El Mouradia, à Alger, notamment sur le dossier du Sahara marocain.
Connaissant également le profit du diplomate algérien, un simple retour sur son passé d’ex-ambassadeur d’Alger au Mexique (2009-2012) suffit pour prendre la mesure de son hostilité viscérale à l’intégrité territoriale du Maroc .
Merzak Belhimeur avait en effet pesé de tout son poids d’ex-ambassadeur plénipotentiaire d’Alger à Mexico, pour contrer toute action marocaine visant à convaincre l’opinion publique mexicaine de la justesse et du bien-fondé de la première cause nationale.
Il va ainsi sans dire que rien de « positif » ne peut se dégager de discussions avec le représentant d’un régime algérien résolument hostile au Maroc.