Quatre mois après son baptême de feu (le 22 avril 2020 à Madrid), le Mouvement Sahraouis pour la Paix «MsP», présidé par Hach Ahmed, ex-représentant du front polisario en Amérique Latine, a le vent en poupe tellement il a trouvé grâce aux yeux des sahraouis assoiffés de liberté et de démocratie. Une percée que confirme la large adhésion des sahraouis, marquée par une présence distinguée et efficace de l’élément féminin, à ce mouvement qui se prépare à tenir son congrès constitutif.
En perspective de ce congrès fondateur, une grande mobilisation a été constatée au sein des sections créées par le Mouvement Sahraouis pour la Paix, dont les réunions tenues dernièrement aussi bien à Laâyoune qu’à Tindouf, ont été marquées par une forte présence.
Né d’une scission du front polisario, le Mouvement Sahraouis pour la Paix offre désormais une alternative crédible et sérieuse au statu quo mortifère voulu par le polisario et son parrain algérien, restés recroquevillés sur l’option irréaliste et irréalisable de « l’indépendance », éculée et de surcroît rejetée par le Conseil de sécurité, instance décisionnelle de l’ONU.
En prenant acte de la nécessité de négocier une solution réaliste au conflit créé par Alger, autour du Sahara marocain, le Mouvement Sahraouis pour la Paix s’impose désormais comme un interlocuteur sérieux pour la paix.
La large adhésion que ce mouvement recueille de jour en jour agace au plus haut point le front polisario et son mentor algérien, lesquels ont tenté en vain de le discréditer via une campagne médiatique haineuse.
Acerbe sur le totalitarisme du front polisario, resté emprisonné de la mentalité de la guerre froide, autant que son donneur d’ordre algérien, le Mouvement Sahraouis pour la Paix entend agir pour une sortie honorable du conflit pour la population sahraouie, retenue en otage depuis maintenant 45 ans.
Le récent appel de Hach Ahmed, président du MsP, pour la démantèlement des camps de Lahmada-Tindouf reflète cette volonté ardente de mettre fin à la souffrance des séquestrés.