OFFRE ALGÉRIENNE DE DIALOGUE AVEC LE MAROC. LES ÂNERIES DE BELHIMER ET LA VILÉNIE DU RÉGIME VERT-KAKI

Il semblerait qu’Alger veuille normaliser ses relations avec « le Maroc frère ». C’est en tout cas ce que laisse entendre l’appel d’air lancé par le porte-parole du gouvernement algérien, Ammar Belhimer, dans une interview accordée à l’agence de presse russe Sputnik.

M. Belhimer, qui connaît bien le Maroc pour s’y être rendu plusieurs fois du temps où il était encore universitaire, a même brûlé les étapes pour exalter déjà l’idée de « réunification » avec le Maroc.

On a envie d’applaudir des deux mains cet appel d’air et mettre toutes voiles dehors pour que ces frontières qui nous ont tant séparés soient rapprochées, à la faveur de cette unité appelée des voeux et hautes luttes des deux peuples frères, liés par une forte communauté d’histoire et d’avenir.

Vous voyez d’ici les verrous de Zouj Bghal sauter, le train Trans-maghrébin se remettre sur les rails, les personnes et les biens circuler librement… à la faveur de ce beau « Maghreb des peuples » qui tarde à émerger…

Trop beau pour être vrai… 

En effet, l’offre algérienne de dialogue est comme on pouvait s’y attendre, biaisée, insidieuse, tendancieuse… Elle excipe d’un chantage crasse au principe sacré de la souveraineté marocaine inaliénable sur ses provinces sahariennes. Et ce n’est surtout pas ce « préalable » posé par le porte-voix de l’indécrottable régime vert-kaki qui nous contredira.

Tenez, « cette démarche obéit au respect total des chartes internationales et décisions de la communauté internationale en matière de protection des peuples et de consécration de leur droit à l’autodétermination », comme c’est le cas pour « la question sahraouie », a ânonné M. Belhimer.

À en croire ce dernier, voix de ses maîtres galonnés, Alger n’y est pour rien. Et pourtant, c’est elle qui donne le sol au front séparatiste du polisario, qui lui fournit de l’argent (500 milliards de dollars octroyés à la Issaba de Rabouni depuis l’éclatement du conflit), voire des chars et des missiles sol-air, sans compter la mise à disposition de tous les moyens diplomatiques algériens au service de l’entité chimérique nommée « rasd ».

De qui se moque-t-il alors, ce monsieur Belhimer?

A la lumière de cette énième ânerie, il est évident que la normalisation algéro-marocaine relève de l’utopie.

Cause toujours, tu nous intéresses.