Le 17 juin 2020, un sénateur du parti indépendantiste basque EH Bildu, nommé Gorka Elajabarrieta, demandait des explications à l’actuel gouvernement de coalition de gauche, présidé par le socialiste Pedro Sanchez, sur une prétendue « responsabilité » de l’État espagnol dans cette affaire par le biais d’une question écrite.
Le 24 juillet 2020, la réponse du gouvernement Sanchez est tombée et elle est sans équivoque. « L’Espagne n’est pas une puissance administrante au Sahara occidental, elle n’est pas considérée comme une puissance administrative dans les résolutions annuelles de l’Assemblée générale. Elle ne figure pas non plus comme une puissance administrative dans la liste des territoires non autonomes des Nations Unies », a précisé l’actuel Exécutif espagnol, dans sa réponse écrite, dont copie est parvenue à lecollimateur.ma.
Bien sûr, l’Espagne s’est détachée de toute responsabilité depuis février 1976, comme en témoigne la lettre envoyée cette année par son représentant permanent auprès de l’ONU, scellant ainsi la fin de sa présence dans le Sahara marocain, récupéré suite à la Marche verte, initiée le 6 novembre 1976, par feu le Roi Hassan II.
José Borrell, ex-ministre espagnol des Affaires étrangères, avait confirmé cette vérité fin octobre 2018. Madrid n’a « aucune responsabilité ni juridique ni de fait » au Sahara, rejetant ainsi fermement l’allégation mensongère du front séparatiste à la solde d’Alger selon laquelle l’Espagne serait « une puissance administrante au Sahara occidental ».
Malgré cette évidence historique, le polisario, soutenu par Alger, veut toujours croire que l’Espagne est (toujours) « une puissante administrante » dudit « sahara occidental ». Il peut continuer de le croire jusqu’à la fin des temps, rien ne changera à la réalité réelle de la situation du Sahara occidental… MAROCAIN.