Dans une déclaration télévisée, à l’occasion de la célébration du 26ème anniversaire de l’intronisation de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, le chef de la diplomatie panaméenne, M. Javier Eduardo Martinez-Acha Vasquez, a souligné que « la République du Panama a réitéré son soutien à la proposition d’autonomie pour les provinces du Sahara marocain considérée par la communauté internationale comme l’unique option crédible, réaliste et applicable pour résoudre ce différend».
Vous avez bien lu: « Provinces du Sahara marocain ». En effet, c’est la première fois que la République du Panama utilise l’expression « Sahara marocain », ce qui représente une évolution majeure dans la position de ce grand pays d’Amérique centrale qui, faut-il le rappeler encore une fois, a rompu définitivement ses liens avec la pseudo-« rasd » le 21 novembre 2024.
Dans ce même élan vertueux, la République du Panama, lors d’un entretien par visioconférence entre M. Nasser Bourita et M. Javier Eduardo Martinez-Acha Vasquez 27 novembre 2024, a reconnu l’initiative marocaine d’autonomie comme étant « la base la plus sérieuse, crédible et réaliste pour progresser vers un accord durable sur le différend territorial du Sahara ».
Position panaméenne: le contexte et les enjeux
La reconnaissance par le Panama de la marocanité du Sahara est indéniablement une décision historique. Ce pays charnière sur le continent américain, puisqu’il fait la liaison entre l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud, a choisi un moment cher au peuple marocain pour annoncer cette décision, soit le 26è anniversaire de l’intronisation de S. M le Roi Mohammed VI. Tout un symbole!
Cette décision intervient, il faut bien le noter, dans un contexte important. Le Panama est membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour deux années successives (2025-2026). Le chiffre est parlant: 70% des Etats membres du Conseil de sécurité de l’ONU estiment qu’il est désormais temps de trouver une solution à ce différend, dans le cadre de la souveraineté marocaine et sur la base du Plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007.
Bien plus qu’une confirmation, une consécration du momentum international enclenché ces dernières années autour de la question nationale, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.





