
Une trentaine de combattants du PKK, dont 15 femmes, ont rendu vendredi leurs armes, dans le nord de l’Irak, marquant ainsi le début du désarmement de ce mouvement indépendantiste kurde fondé en 1978.
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Un groupe du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a remis ses armes et les a brûlées à Souleimaniye, au nord de l’Irak.
Cette action s’inscrit dans la première phase du processus de désarmement et de dissolution du parti.🔴 Abonnez-vous pour rester informé#Irak… pic.twitter.com/p4AiMrmEU1
— BREF_INFOS (@BREF_ACTUALITES) July 11, 2025
Deux hauts responsables du mouvement, une femme, Bese Hozat, puis un homme, Behzat Carçel, se sont relayés pour lire un communiqué saluant une « opération historique et démocratique », sous les vivats de quelque 300 personnes émues aux larmes, a constaté une journaliste de l’AFP.
L’ONU a salué, par la voix de son porte-parole, cette opération, se disant prête à accompagner cette démarche en faveur de la stabilité régionale.
En mai dernier, le PKK avait annoncé sa dissolution et son intention de déposer les armes, à la suite d’un appel lancé en février par son chef emprisonné, Abdullah Ocalan, en faveur de la fin de la lutte armée et de la dissolution de ses structures affiliées.
Le PKK, inscrit sur la liste des organisations terroristes par la Türkiye, les États-Unis et l’Union européenne, mène depuis plus de 40 ans une campagne de terreur contre la Türkiye. Le groupe est responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées.
Le nord de l’Irak, notamment les zones frontalières avec la Türkiye, est utilisé depuis longtemps de base arrière par le PKK pour préparer ses attaques contre la Türkiye.





