Lors de son discours à l’ouverture de la 5è réunion de l’Alliance globale pour la mise en œuvre de la solution à deux Etats, organisée par le Royaume du Maroc en partenariat avec le Royaume des Pays-Bas, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a fustigé, sans les nommer, les extrémistes de tous bords, les accusant de “se nourrir de ce conflit et de vivre à son ombre”. “Certains perdent avec la mise en œuvre de la solution à deux Etats: ce sont les extrémistes de tous bords, qui se nourrissent du conflit et vivent à son ombre”, a-t-il relevé.
M. Bourita enfoncera encore le clou à ceux qui “font commerce des slogans et prétendent soutenir le peuple palestinien sans lui offrir ne serait-ce qu’un sac de riz”. Ceux-là encore “préfèrent le confort de l’opposition à la responsabilité de l’action”, a-t-il dénoncé.
Il n’est pas besoin d’être un devin pour imaginer pourquoi ces extrémistes continuent de se mettre en travers de la solution à deux Etats, seule issue politique au plus vieux conflit au monde qui perdure à ce jour. Il y va de leurs intérêts étriqués, et en aucun cas les intérêts de deux peuples condamnés à vivre côte-à-côte, dans la paix et la sécurité.
Il y a donc les extrémistes qui font le pari de la surenchère meurtrière et il y a ceux qui font le choix audacieux du dialogue et de la paix. “La solution à deux Etats n’est pas un slogan creux, encore moins un prétexte pour des surenchères diplomatiques, mais bien un engagement moral et une option politique réaliste, qui ne saurait supporter ni le report ni les tergiversations”, a dit à juste titre M. Bourita.
