Des affrontements sanglants font rage entre deux gangs rivaux depuis vendredi dans les camps de Tindouf, extrême sud-ouest de l’Algérie. Les échanges de coups de feu localisés au niveau du camp dit « Laâyoune » opposeraient, selon des informations recueillies sur place, deux clans de contrebandiers « issus des tribus Rguibat Souaâda et Rguibat Fokra ».
Ces affrontements mettent en lumière la situation explosive qui prévaut dans cette zone de non-droit où « fleurissent » toutes sortes de trafics (drogue, voitures volées, armes, cigarettes, etc), avec la complicité criminelle des généraux algériens et leurs sous-fifres séparatistes.
La délégation par Alger de la gestion des camps à une milice paramilitaire mafieuse y est pour beaucoup dans cette déflagration inédite de la situation. Du point de vue du droit international, il ne peut y avoir de délégation de souveraineté, et donc de responsabilité, de la part d’un Etat à un acteur non étatique, militaire autoproclamé de surcroît, sur son territoire.
Face à cette situation, l’ONU devrait prendre ses responsabilités. Il y va de la vie de ce qu’elle appelle « réfugiés » alors qu’ils sont pris en otage depuis un demi-siècle au nom de la plus grosse escroquerie qu’ait connue le monde.
« Autodétermination »? Quelle « autodétermination »? Vous avez dit « autodétermination »?
