
Par: Zakia Laaroussi

Dans l’arène implacable des rapports de force, où les nations tracent leurs destins à la pointe du glaive et du calcul, le Maroc se dresse tel un rempart impavide contre les vents tumultueux des menaces régionales. Face aux gesticulations d’Alger, dont l’escalade belliqueuse ne saurait dissimuler le vide abyssal d’une stratégie vacillante, le Royaume chérifien avance avec la sérénité de ceux qui savent. Loin des frénésies d’un armement compulsif, il inscrit son ascension dans une logique d’excellence, où la primauté du qualitatif transcende l’illusion du quantitatif, et où la modernisation s’érige en doctrine au service d’alliances stratégiques triées sur le volet. C’est que révèle une étude du cabinet de conseil international spécialisé dans l’analyse stratégique Oxford Analytica.
L’art de la guerre ne se jauge point à l’aune de la profusion d’engins ni à l’ostentation d’une force brute, mais dans l’intelligence du déploiement, la convergence des systèmes et la subtilité des tactiques. L’Algérie, en dépit de l’ampleur numérique de ses troupes, demeure captive d’un arsenal hérité du siècle passé, tributaire des obsolescences d’une industrie militaire russe en perte de superbe. À rebours de cette logique poussiéreuse, le Maroc a opté pour une trajectoire audacieuse, où l’arme n’est point simple instrument de dissuasion, mais pivot d’une suprématie technologique en devenir. Son ardeur ne se dissipe point dans la quête effrénée d’un amas d’acier, mais se cristallise dans l’acquisition d’équipements de dernière génération, provenant des plus illustres arsenaux occidentaux et israéliens, tout en érigeant les fondations d’une industrie militaire nationale à l’essor irréversible. Ainsi se vérifie l’adage ancestral : « L’essence de la puissance ne réside pas dans la multitude des fers, mais dans la précision du coup porté. »
Des escadres de drones autonomes aux boucliers anti-aériens de fine pointe, du renforcement des forces navales à l’ascension d’une cyberdéfense affûtée, le Maroc ne s’égare point dans l’illusion du nombre. Il façonne, méthodiquement, une force adaptable aux impératifs des conflits contemporains. Car l’Histoire militaire ne cesse de l’enseigner : « Mieux vaut un glaive bien trempé qu’une légion d’épées ébréchées. »
Toutefois, la force d’un royaume ne saurait se circonscrire aux seules prouesses martiales. Le Maroc, en stratège accompli, tisse avec patience et sagacité une toile d’influence où la puissance militaire ne se conçoit qu’en symbiose avec une assise économique florissante et une diplomatie aussi agile qu’inébranlable. Tandis qu’Alger se consume dans une rhétorique aussi véhémente qu’inopérante, Rabat déploie ses tentacules en Afrique, raffermit ses liens avec l’Europe et le Golfe, et s’impose en acteur cardinal des grandes dynamiques sécuritaires, énergétiques et financières du siècle. N’est-il pas dit dans la sagesse populaire : « Celui qui ne bâtit point son palais, ne saurait défendre ses remparts » ?
Ainsi, le Maroc ne se contente pas de fortifier ses défenses, il s’érige en puissance régionale de premier plan, dont la parole pèse sur l’échiquier des nations. Par la clairvoyance de ses investissements, l’envergure de sa diplomatie et la constance de sa vision, il est devenu un acteur incontournable, dont l’ascension contrarie ceux qui, englués dans l’inertie, s’enlisent dans les sables mouvants de leur propre myopie stratégique. Car si l’Histoire est sévère envers ceux qui vacillent, elle est clémente envers ceux qui la façonnent.
Or, le Maroc ne fut jamais de ceux qui se laissent dicter leur sort ni brader leur souveraineté. Depuis les méandres du temps, il a su s’affirmer, fer de lance de sa propre destinée. Hier comme aujourd’hui, il demeure fidèle à l’éthique des grandes nations : « Le lion ne s’attarde point sur le tumulte des hyènes. » Les victoires ne se forgent ni par le tumulte ni par les imprécations, mais par l’endurance, la finesse stratégique et la primauté qualitative. Et cela, le Royaume l’a gravé dans l’airain de son devenir.
Demeurant inébranlable dans ses fondements, solide dans son unité et inaltérable face aux vaines vociférations, le Maroc persiste et signe. Quant à ceux qui, s’égarant dans les méandres de leur propre vacuité, s’épuisent en gesticulations stériles et en déclamations vaines, ils ne font que confirmer l’ineffable vérité des anciens : « Le tambour résonne avec fracas, mais demeure creux. »





