Larbi Zitout, porte-étendard de l’opposition islamiste algérienne en exil, a dû mettre son grain de sel dans la fausse vraie polémique autour de l’exercice militaire conjoint Maroc-France «Chergui 2025», prévu en septembre prochain dans la région d’Errachidia. «Des manœuvres militaires maroco-françaises à la frontière algérienne.. une provocation inacceptable», a-t-il klaxonné depuis sa cage dorée à Londres.
Curieusement, l’expression utilisée par Zitout, porte-parole du mouvement islamique «Rachad», émanation du défunt «Front islamique du salut» (FIS), est la même qu’on a trouvée dans le communiqué dont s’est fendu il y a quelques jours le ministère algérien des affaires étrangères. Ce qui soulève un «festival» d’interrogations sur cette étrange CONVERGENCE entre un mouvement qui se dit d’opposition et un régime qui a blacklisté ce même mouvement en tant qu’organisation terroriste.
Un ancien de la diplomatie peut-il contester ce qu’il sait relever de la souveraineté des Etats? Il était où quand l’autoproclamé « général d’armée », Saïd Chengriha, ou son prédécesseur feu Ahmed Gaïd Salah, supervisait les démonstrations de fArce à quelques encablures de la frontière terrestre du Maroc: Béchar, Tindouf, Oran, pour ne citer que ces régions limitrophes? Pourquoi ne condamne-t-il pas clairement la politique va-t-en-guerre de son pays, qui continue de donner le gîte, le couvert et des armes à la milice séparatiste du «polisario» ? Complote matin, midi et soir contre la sécurité du Maroc en parrainant des groupes terroristes de tout poil ? A rompu ses relations avec le Maroc en 2021, coupé le robinet du gaz, fermé l’espace aérien à l’aviation marocaine…
