Le Président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump, a annoncé, vendredi soir, la nomination de Duke Buchan III au poste d’ambassadeur dans le Royaume du Maroc.
«Je suis heureux d’annoncer que Duke Buchan III servira en tant qu’ambassadeur des États-Unis auprès du Royaume du Maroc… Il jouera un rôle clé alors que nous renforçons la paix, la liberté et la prospérité pour nos deux pays», a écrit le Président Donald Trump sur son réseau social, Truth Social.
Duke Buchan III, né le 3 juillet 1963 en Caroline du Nord, a été ambassadeur des Etats-Unis en Espagne de 2017 à 2021, il avait étudié dans les universités de Valence et de Séville entre 1980 et 1984. Depuis 2021, il est président des finances du Comité national républicain.
Diplomate, Duke Buchan III est également un financier, agriculteur et philanthrope. Il est le fondateur et PDG de Hunter Global Investors, une société de gestion d’investissement privée.
Contre les régimes autoritaires, en particulier au Venezuela et à Cuba
Buchan a défendu la démocratie et les droits de l’homme sur divers fronts, s’exprimant à plusieurs reprises contre les régimes autoritaires, en particulier au Venezuela et à Cuba
En novembre 2019, il s’est rendu à la frontière du Venezuela avec la Colombie pour attirer l’attention des témoins oculaires sur la crise humanitaire provoquée par le régime de Nicolás Maduro et de son principal allié, Cuba. «J’ai vu des femmes vénézuéliennes enceintes attendre d’accoucher dans une maternité extrêmement surpeuplée», a écrit Buchan dans le journal de langue espagnole El Mundo. «J’ai vu des enfants très faibles et des personnes âgées attendre de recevoir leur seul repas de la journée dans une soupe populaire. Des enfants meurent de faim. Les personnes âgées n’ont ni médicaments ni soins. Cela doit cesser maintenant… Il est temps de fermer la porte aux tyrans. ». Buchan a rencontré le président vénézuélien par intérim Juan Guaido à Madrid pour réitérer le soutien ferme des États-Unis à l’Assemblée nationale. Buchan a convaincu la compagnie pétrolière espagnole Repsol de réduire ses opérations au Venezuela afin d’éviter les sanctions.