Il semblerait que l’Algérie de Tebboune veuille laver son honneur, ou ce qu’il en reste, après les «paroles-ogives» d’Emmanuel Macron, devant les ambassadeurs français réunis hier à l’Elysée. «L’Algérie se déshonore» en retenant en détention l’écrivain franco-Algérien Boualem Sansal, arrêté à la mi-novembre à Alger.
La junte militaire algérienne se fait gifler par le président de la République Française Emmanuel Macron : « L’Algérie se déshonore en retenant en détention Boualem Sansal » 👏#Algerie #الجزائر_اضحوكة_العالم #Algéria #Tebboune #Macron #BoualemSansal @Neila pic.twitter.com/AoTfzE7nzQ
— Morocco First 🇲🇦 (@TheRealMarroqui) January 6, 2025
Voici ce que cela donne comme réponse de la part d’Alger: un pamphlet volontairement agressif et vindicatif. «Ces propos ne peuvent être que réprouvés, rejetés et condamnés pour ce qu’ils sont, une immixtion éhontée et inacceptable dans une affaire interne algérienne». Ce que le Président français présente «indûment» et «faussement» comme une affaire de liberté d’expression «n’en est pas une au regard de la loi d’un Etat souverain et indépendant». L’affaire Boualem Sansal relève «essentiellement d’une mise en cause de l’intégrité territoriale du pays, un délit punissable par la loi algérienne» !!!
Décryptons: L’Algérie, qui champion de l’ingérence, se plaint aujourd’hui de l’ingérence étrangère!!! L’Algérie, qui fourre son « Nif » dans les affaires intérieures de tous les pays de son voisinage (Mali, Libye, Mauritanie, Niger, et j’en oublie), s’offusque aujourd’hui de « l’immixtion » de la France, sans laquelle elle n’aurait toutefois jamais existé.
« Il m’a frappé et il s’est mis à pleurer, puis il m’a devancé pour se plaindre contre moi », tel est le dicton qui sied le mieux au voisin pleurnichard.
Quant à Boualem Sansal, il est clair que son « délit » est d’être né Marocain, assez pour ne pas devenir le bouc-émissaire idéal d’une junte qui a élevé la marocophobie au rang de « politique d’Etat ».