La représentante de la république islamique d’Iran à l’ONU, Zahra Ershadi, s’est fendu d’un discours délibérément hostile envers le Maroc. Intervenant devant la Quatrième commission, elle a réaffirmé la «solidarité» de son pays avec le soi-disant «peuple du Sahara occidental», accusant sans le nommer le Royaume de «pillage des ressources naturelles» de ce territoire qui lui revient par la force du droit international, de l’histoire et de la géographie.
Curieusement, seul le faux «peuple du Sahara occidental» a trouvé grâce aux yeux de la représentante du régime iranien vipérin, artisan des « guerres par procuration » (proxy wars) au Moyen-Orient (Liban, Syrie, Irak, Yémen) et dont le rôle dans l’entraînement et la formation de la milice séparatiste à la solde d’Alger n’est plus à démontrer.
La rupture par le Maroc de ses relations diplomatiques avec l’Iran, actée le 1er mai 2018, trouve son explication dans cette hostilité iranienne résolue envers les intérêts supérieurs du Royaume, à leur tête sa souveraineté inaliénable sur ses Provinces sahariennes.
Une hostilité qui a été une nouvelle mise en évidence par l’ambassadrice de Téhéran à l’ONU.