Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger apporte les précisions suivantes concernant la décision rendue aujourd’hui par la Cour de justice de l’Union européenne. Le journal Le Collimateur les reproduit in extenso.
1. Le Maroc n’est pas partie à cette affaire, qui concerne l’Union européenne d’une part, et le « polisario » soutenu par l’Algérie d’autre part. Le Maroc n’a participé à aucune des phases de cette procédure et, par conséquent, ne se considère aucunement concerné par la décision.
2. Pour autant, le contenu de cette décision contient des errements juridiques évidents et des erreurs de fait suspectes. Ceci dénote au mieux d’une méconnaissance totale des réalités du dossier, sinon d’un parti pris politique flagrant.
3. Dans cet élan, la Cour s’est même permise de se substituer aux organes onusiens compétentes et de contredire leurs positions et approches bien établies. D’ailleurs, la Haute Cour britannique avait, sur une affaire en tout point similaire, fait preuve de plus de discernement, d’impartialité et de maitrise juridique.
4. Le Maroc exige à ce que le Conseil, la Commission européenne et les Etats membres de l’UE, prennent les mesures nécessaires pour respecter leurs engagements internationaux, préserver les acquis du partenariat et apporter au Royaume la sécurité juridique dont il a légitimement droit, en tant que partenaire de l’UE sur plusieurs enjeux stratégiques.
5. Dans ce contexte, le Maroc réitère sa position constante de ne souscrire à aucun accord ou instrument juridique qui ne respecte pas son intégrité territoriale et son unité nationale.