Les coups continuent de pleuvoir sur le régime algérien moribond, et pas forcément de la part de ses détracteurs qu’on ne compte plus tellement ils sont nombreux. Ironie du sort, même la Russie et la Chine ne cachent plus leur exaspération envers ce régime algérien finissant. Les raisons.
La réponse de la Chine à l’ingérence algérienne dans les affaires intérieures du Mali
Hier lundi 2 septembre, à Pékin, un contrat militaire a été signé par le ministre malien de la Défense et des Anciens combattants, le Colonel Sadio Camara, avec le plus grand fabricant d’armes chinois Norinco, sous le regard admiratif du chef suprême des Armées, le colonel Assimi Goïta, rapporte notre confrère « Maliweb ».
En vertu de ce contrat, le Mali va réceptionner des équipements militaires de pointe, dont des drones, des blindés et des missiles, en plus de bénéficier de la formation, l’entraînement et du transfert de technologie dans certains domaines clés de la défense avec la société Norinco.
Le geste chinois se veut une réponse claire et ferme à Alger qui appuie les narco-séparatistes de l’Azawad (cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad) et les narco-terroristes (Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, GSIM), à l’origine d’une attaque meurtrière perpétrée à la mi-juillet à Tinzaouatène, au nord du Mali, contre les Forces armées maliennes (FAMa) et des éléments du groupe paramilitaire russe « Wagner ».
Le président de la Transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, a également pu obtenir le soutien des autorités chinoises à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République sœur du Mali, envers et contre son voisin du nord, l’Algérie.
Double claque russe en moins d’un mois
Après la mémorable claque du représentant de la Fédération de Russie auprès de l’ONU le 8 août dernier, contestant la victoire indue d’Imane Khelif, pugiliste algérienne accusée d’être une transgenre et d’avoir changé de sexe pour pouvoir concourir dans les épreuves de boxe féminine lors des JO Paris 2024, c’est au tour du président russe lui-même de revenir à la charge. «Ils tuent le sport féminin (…) N’importe quel homme peut simplement se déclarer femme et participer à n’importe quelle compétition sans donner aux femmes la moindre chance de remporter des médailles, encore moins de premières places», a accusé Vladimir Poutine, cité par l’agence de presse russe « Sputnik ».
#Paris
🇩🇿 #Poutine a jugé injuste et ridicule la victoire d’Iman Khelif aux JO de #Paris: »Ils tuent le sport féminin N’importe quel homme peut simplement se déclarer femme et participer à nimporte quelle compétition sans laisser aucune chance aux femmes de remporter des médailles pic.twitter.com/EFR9jdV9eO— Daddo Dani (@daddo_dani74374) September 3, 2024
Cette double claque en moins d’un mois est loin d’être un simple coup de dé. Les relations russo-algériennes traversent le pire moment de leur histoire et ce, depuis le déclenchement de l’offensive russe en février 2022 en Ukraine. Pendant cette crise, Alger a tenté de jouer les supplétifs pour tenter de compenser une partie des approvisionnements de l’Europe en gaz russe.
Une trahison qu’Alger continue de payer « cash ». En août 2023, le MAE russe Serguei Lavrov avait taclé Alger en insinuant que cette dernière « n’avait ni le poids ni l’autorité encore moins la position pour intégrer les BRICS » (Groupe géopolitique regroupant dix pays du Sud global: Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Égypte, Émirats arabes unis).
Autant dire une humiliation pour le régime algérien failli et en rupture de ban avec tous les pays de son voisinage, voire au-delà.