L’Ethiopie s’est dite pour une enquête conjointe avec le Soudan par le biais des mécanismes militaires existants pour déterminer les circonstances de l’incident survenu le 28 mai courant le long de leurs frontières communes.
«Dans l’esprit de contenir la situation sur le terrain et d’éviter toute nouvelle tension», le ministère éthiopien des Affaires étrangères «exhorte les deux pays à travailler ensemble par le biais des mécanismes militaires existants pour traiter et enquêter conjointement sur les circonstances entourant l’incident».
Dans une déclaration publiée dimanche, le ministère éthiopien des Affaires étrangères qui a présenté ses condoléances aux familles «des victimes des deux pays», a notamment appelé à la poursuite de «l’étroite collaboration entre les administrations locales et régionales voisines pour garantir la paix et la sécurité dans la zone frontalière».
Il s’agit de la première réaction des autorités éthiopiennes sur cet incident annoncé jeudi à Khartoum par l’armée soudanaise.
Le porte-parole de l’armée soudanaise, le général Amer Mohamed Al Hassan, avait affirmé qu’un officier de l’armée soudanaise a été tué et sept militaires blessés dans une attaque menée par «des milices éthiopiennes» contre des villages le long de la frontière entre l’Ethiopie et le Soudan.
Suite à cet incident, le chargé d’affaires de l’ambassade éthiopienne à Khartoum a été convoqué au ministère soudanais des Affaires étrangères.