A peine nommée ministre de la Culture, elle annonce (déjà) sa candidature à la mairie de Paris. L’inarrêtable ascension de la Franco-Marocaine Rachida Dati

A peine nommée ministre de la Culture dans le gouvernement Attal (11 janvier 2024), Rachida Dati annonce sa candidature à la marie de Paris en 2026. « Mon objectif, c’est Paris, bien sûr, je serai candidate », a-t-elle dévoilé ce mercredi  à la radio RTL.

 

 

Une annonce qui a pris de court le gotha politico-médiatique français, notamment ses détracteurs qui ont vu dans sa nomination à la tête du ministère de la Culture, « un tremplin » pour conquérir la très convoitée mairie de Paris. « Rachida Dati sera payée avec un salaire de ministre pour faire campagne à titre personnel. Vous trouvez ça normal ? », s’est interrogé le député RN Timothée Hossin sur le réseau « X ».

 

 

Une accusation rejetée catégoriquement par l’ex-Garde des Sceaux sous Nicolas Sarkozy (18 mai 2007-23 juin 2009). « Ma nomination comme Ministre de la Culture est un enjeu national », a-t-elle rétorqué, précisant que le président Macron lui a confié la mission de « réduire les inégalités, réduire les fractures ». « Son énergie, son talent, sa liberté ne se réduisent pas à une appartenance politique », avait soutenu le chef de l’Elysée, en réponse aux allégations selon lesquelles elle aurait trahi son propre camp « Les Républicains » pour conclure un deal avec « Renaissance », parti d’ Emmanuel Macron, qui aurait jugé que la macronie était incapable seule à prendre la mairie de Paris.

 

 

« Je n’ai pas trahi mon parti, je fais de la politique pour agir: on n’a qu’une vie, ce n’est pas un plan de carrière », s’est-elle défendue au micro de RTL.