La ministre indonésienne des AE plaide pour un partenariat stratégique revigoré avec le Maroc

La ministre indonésienne des Affaires étrangères, Mme Retno Marsudi, a plaidé, vendredi à Rabat, en faveur d’efforts concertés pour hisser les relations avec le Maroc au rang d’un partenariat stratégique revigoré, se félicitant des liens privilégiés unissant les deux pays.

Lors d’un point de presse conjoint à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, la cheffe de la diplomatie indonésienne a souligné l’importance d' »œuvrer davantage pour concrétiser ce nouveau partenariat à la faveur d’une coopération pleine au bénéfice de nos deux peuples ».

 

 

Affirmant que l’Indonésie demeure un « partenaire fiable pour le Maroc », la ministre a rappelé que les deux pays « défendent de manière constante le principe du respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des Etats ».

Elle s’est, par ailleurs, réjouie de la désignation du Maroc en tant que partenaire du dialogue sectoriel de l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN), une démarche qui laisse entrevoir, a-t-elle dit, une coopération plus renforcée entre ce bloc régional et le Royaume. Selon elle, ce statut de partenariat stratégique devrait favoriser le raffermissement des relations de coopération entre les deux parties.

Sur un autre registre, Mme Marsudi a appelé à une collaboration accrue entre les institutions de santé et les entreprises des deux pays pour l’échange d’expertises en matière de fabrication des vaccins.

Elle a, dans le même ordre d’idées, mis en avant l’évolution positive du commerce bilatéral, citant la coopération B2B en cours avec le groupe OCP en matière de fourniture de potassium et de phosphore. Elle a formé le voeu de voir cette collaboration se poursuivre dans les domaines des investissements et de la production conjointe d’engrais.

Abordant la situation dans la Bande de Gaza, la ministre a mis l’accent sur la nécessité d’instaurer un cessez-le-feu ouvrant la voie à l’acheminement de l’aide humanitaire au profit des populations de Gaza, tout en plaidant pour la relance de la solution à deux Etats de sorte à garantir les droits palestiniens.