Virée le 10 juillet 2021 par le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, l’ex-ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, devait naturellement faire profil bas. Et pour cause, son intervention avérée et scandaleuse pour faciliter l’admission le 21 avril 2021 du chef de la milice séparatiste, Brahim Ghali, sous la fausse identité de « Mohamed Benbattouche », dans un hôpital de Saragosse.
Le « GhaliGate », ce scandale digne d’un scénario de telenovela mexicaine, c’est elle.
Or, ne voilà-t-il pas l’impénitente Laya assurer le service après-vente de son activisme zélé en faveur de la thèse séparatiste. « Le conflit sahraoui comme celui palestinien ne sera résolu que s’il est traité à la racine », a-t-elle klaxonné, dans une « terview » à notre confrère espagnol « Elindependiente ».
Laya, ou « LIOS » (Cf: DESORDRES), – sobriquet dont elle avait à juste titre été affublée du temps où elle était ministre des Affaires étrangères -, reprend ici à son compte le lexique de la propagande algéro-séparatiste, qui tente en vain d’établir un « parallèle » entre la vraie cause palestinienne et la pseudo- « cause sahraouie ».
De quoi donner le tournis aux étudiants de l’Ecole des affaires internationales de Paris, dont « LIOS », quel gâchis!, a pris les commandes depuis qu’elle a été chassée du Palacio de Santa Cruz le 10 juillet 2021.
Un coup de balai qu’elle n’oubliera pas de sitôt, comme en témoigne cette critique à fleuret moucheté de la reconnaissance par Madrid de la souveraineté du Maroc sur son Sahara. « Ce conflit, comme tant d’autres, on ne peut pas (le) résoudre si on ne le traite pas à la racine », a-t-elle cogité. Dit autrement, le règlement de cette question passerait par « des négociations directes entre le Maroc et le polisario »!!!
Pas un mot donc sur Alger, pourtant partie prenante principale à ce conflit régional.
Ha, la belle affaire!