Guerre de Gaza: le Hamas confirme la mort d’Ahmed al-Ghandour, l’un des plus importants chefs militaires des Brigades Ezzedine al-Qassam

La branche militaire du Hamas a déclaré dimanche que le commandant de sa brigade du nord, Ahmed al-Ghandour, et trois autres hauts dirigeants avaient été tués lors de l’offensive israélienne contre le mouvement.

Dans un communiqué, les Brigades Ezzedine al-Qassam ont déclaré qu’al-Ghandour était membre de leur conseil militaire et ont nommé trois autres dirigeants décédés, dont Ayman Siyyam, qui, selon les médias israéliens, était le chef des unités de tir de roquettes des Brigades.

« Nous promettons devant Allah que nous continuerons leur chemin et que leur sang sera une lumière pour les moudjahidines et un feu pour les occupants », indique le communiqué, sans préciser quand ils ont été tués.

Ghandour – dont le nom de guerre était Abu Anas – a été répertorié par les États-Unis en 2017 comme « terroriste mondial spécialement désigné », le plaçant sur une liste noire de sanctions économiques.

Le Département d’État l’a décrit comme un ancien membre du conseil de la Choura du Hamas et membre de son bureau politique.

Ghandour « a été impliqué dans de nombreuses opérations terroristes », a-t-il déclaré, notamment une attaque en 2006 contre un avant-poste militaire israélien au poste frontière de Kerem Shalom, qui a fait deux morts et quatre blessés parmi les soldats israéliens.

Cette attaque a abouti à l’enlèvement du soldat israélien Gilad Shalit, détenu par le Hamas pendant cinq ans avant d’être libéré en 2011 en échange de la libération de 1 027 prisonniers palestiniens.

Cette annonce intervient le troisième jour d’une pause de quatre jours dans les combats à Gaza qui ont débuté le 7 octobre lorsque des militants du Hamas ont fait irruption dans le sud d’Israël, tuant 1 200 personnes et en enlevant environ 240 autres, selon les autorités israéliennes.

Israël a répondu par une campagne de bombardements et une campagne terrestre contre le Hamas qui a tué près de 15 000 personnes, également pour la plupart des civils, selon le gouvernement dirigé par le Hamas à Gaza.

Jusqu’à présent, dans le cadre de l’accord de pause, le Hamas a rendu 26 otages israéliens en deux lots, avec en échange 78 prisonniers palestiniens libérés des détentions israéliennes.

Source: AFP