France: décès de l’académicien Jean-Loup Dabadie, homme de lettres et parolier

L’académicien Jean-Loup Dabadie, homme de lettres, parolier et scénariste, est décédé dimanche matin dans un hôpital parisien à l’âge de 81 ans, a annoncé l’académie française.

Né en 1938 à Paris, Jean-Loup Dabadie, qui avait rejoint l’Académie française en 2008 au fauteuil de Pierre Moinot, a été romancier, journaliste, auteur de sketches, parolier, traducteur, scénariste, et a signé des mises en scène de théâtre.

Il publie son premier roman, Les Yeux secs, à 19 ans et se lance en parallèle dans le journalisme et, dès les années 1960, écrit pour la télévision, en signant plusieurs sketches pour Guy Bedos.

Jean-Loup Dabadie participe également à de nombreux scénarios, signant ou co-signant certaines comédies cultes, comme Un éléphant ça trompe énormément ou Nous irons tous au paradis, du réalisateur Yves Robert.

Il est aussi à l’origine de certains grands classiques de la chanson française dont “Lettre à France” pour Michel Polnareff et “Ma Préférence” pour Julien Clerc. La liste d’artistes qui ont chanté ses textes comprend notamment Mireille Mathieu, Michel Sardou, Yves Montand et Johnny Hallyday.

Au théâtre, il a adapté des pièces de Francis Scott Fitzgerald, Neil Simon ou encore Israël Horowitz et a également écrit quelques unes, comme La Famille écarlate.

En 1972, il reçoit le Prix Jean Le Duc de l’Académie française pour César et Rosalie (1972) et en 1974 pour La Gifle, ainsi que le Grand prix du cinéma de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre (1983) outre le Grand prix (humour) de la Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique (SACEM) (1984), le Grand prix de la chanson française de la SACEM (parolier) (2000) et le Prix Raymond-Devos de la langue française (2004).