Le président américain Donald Trump a souhaité samedi un « Aïd al-Fitr béni et joyeux » au musulmans d’Amérique qui célèbreront dimanche la fin du Ramadan.
« La Première Dame et moi envoyons nos salutations les plus chaleureuses aux musulmans des États-Unis et du monde entier alors qu’ils célèbrent Aïd al-Fitr », a indiqué le président américain dans un message à cette occasion.
« Au cours des dernières semaines et des derniers mois, alors que nous combattions le coronavirus, nous nous sommes appuyés sur notre foi, notre famille et nos amis pour nous guider à travers ces temps sans précédent », a écrit M. Trump.
« Alors que les musulmans observent le jour de l’Aïd al-Fitr, nous espérons qu’ils trouveront à la fois confort et force dans les pouvoirs de guérison de la prière et de la dévotion », a-t-il relevé, soulignant « qu’aujourd’hui plus que jamais, nous nous souvenons de la paix rassurante, de l’amour édifiant et de la camaraderie encourageante que la religion apporte dans nos vies ».
De son côté, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a noté qu’au cours du mois dernier, « les musulmans au pays et à l’étranger ont jeûné, centrés sur la réflexion spirituelle, la communauté et les valeurs de gratitude, de compassion et de générosité, et se sont adaptés à la pratique de leur foi et à l’observation du Ramadan dans un monde changé par une pandémie mondiale ».
« Le Ramadan et l’Aïd rappellent l’importance de la communauté, des actes de service et de la protection des libertés fondamentales telles que la religion ou les convictions, en particulier en cette période de crise », a-t-il fait savoir, se disant « particulièrement reconnaissant aux nombreuses organisations privées de secours islamiques, en Amérique et dans le monde, dont le travail héroïque a sauvé des vies ».
Les Etats-Unis comptent environ sept millions de Musulmans, la plupart vivant dans les Etats du Nord-Est et du Midwest. Les Arabes, les Pakistanais et d’autres nationalités de l’Asie du Sud forment la plus grande partie de la population musulmane d’origine étrangère aux Etats-Unis, alors qu’un peu plus du tiers des musulmans d’Amérique (35%) sont nés sur le territoire US.