« De ce que je comprends, c’est la partie adverse qui est responsable [du bombardement hier mardi de l’hôpital Al Maamadani à Gaza, NDLR] et non vous », a affirmé Joe Biden à Benyamin Netanyahou, alors qu’Israéliens et Palestiniens se renvoient la responsabilité de ce carnage qui a fait « au moins 500 morts », selon le ministère palestinien de la Santé.
Le président américain a-t-il péché par excès de précipitation? Dans pareilles circonstances, mieux vaut un retard à l’allumage qu’un jugement hâtif sur ce crime de guerre, qui a démonétisé sur l’échelle de l’horreur tous ceux commis par Israël depuis 2005.
Crime israélien « imparfait » !
Manipulation des masses
L’armée Israélienne a bombardé un hôpital à #Gaza. C’est une horreur sans nom. Un des dirigeants Hannaya Naftali a confirmé avoir bombardé l’hôpital pour ensuite se rétracter, effacer son tweet … et accuser le Hamas d’être à l’origine de ce massacre.… pic.twitter.com/Gbs9QBYWgh
— Dr Fanny Bauer-Motti (@ThinknBE) October 17, 2023
Aussitôt après le bombardement de l’hôpital « Al Maâmadani », un ancien conseiller de Benjamin Netanyahu, Hananya Naftali, s’est manifesté sur « X » pour vanter ce bombardement avant de supprimer le tweet et le remplacer par un autre où il relaie la version officielle israélienne qui en a imputé la responsabilité au « Jihad islamique » palestinien.
« Il est effrayant que le Hamas lance des roquettes depuis des hôpitaux, des mosquées, des écoles et utilise des civils comme boucliers humains », a d’abord écrit Hananya Naftali, avant de supprimer ce message sur le réseau social.
Le tweet de Naftali est corroboré par les antécédents de l’armée israélienne, dont l’aviation n’hésite pas à viser des immeubles résidentiels, des mosquées et des écoles, sous prétexte qu’ils abritaient des « terroristes ».