Au 11 jour de l’affrontement sanglant entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, le coût humain de cette horreur continue de s’alourdir dangereusement. Côté palestinien, on déplore 2.750 morts, dont plus de 700 enfants, tandis qu’en Israël, on fait état de 1 400 morts, dont 21 Français et 11 autres portés disparus.
Malgré ce bilan terrible, la communauté internationale continue de faire preuve d’une passivité déconcertante. Hier soir, le Conseil de sécurité a rejeté un énième projet de résolution proposée par la Russie pour « un cessez-le-feu humanitaire » entre Israël et Hamas, au moment où était annoncée une visite du président américain Joe Biden en Israël mercredi.
Most of the casualties arriving into hospitals in Gaza are among children. pic.twitter.com/Yvt2uKa4IE
— TIMES OF GAZA (@Timesofgaza) October 17, 2023
Le Conseil de sécurité se retrouvera ce mardi soir pour se prononcer sur un second projet de résolution proposé par le Brésil.
Pendant ce temps, Israël continue de masser ses troupes à la lisière de Gaza en prévision d’une offensive terrestre dont les conséquences humanitaires, prévient-on, seront désastreuses pour 1,1 million d’habitants de l’enclave palestinienne, soumise à « un siège total » (ni eau, ni électricité ni gaz) depuis déjà huit jours.
En riposte, l’Iran fait miroiter la menace d’une possible « action préventive » contre Israël « dans les prochaines heures ».
Autant dire un risque de déflagration dont la région se serait bien passée.