Sahara marocain: ce qu’a vraiment dit le sous-Secrétaire adjoint pour l’Afrique du Nord, Joshua Harris, à Alger et à son proxit séparatiste

Après Tindouf où il s’est rendu vendredi dernier dans le cadre d’une visite régionale, le Secrétaire d’Etat adjoint des Etats-Unis pour l’Afrique du Nord, Joshua Harris, s’est rendu dimanche à Alger.

Hier samedi, le Secrétaire d’Etat américain a précisé, via son compte « X » (anciennement Twitter), que cette visite intervenait « en soutien au processus politique des Nations unies sur le Sahara » et aux efforts de l’Envoyé personnel du SG de l’ONU, Staffan de Mistura, en vue de parvenir à une solution politique durable et digne pour le peuple du Sahara occidental, sur la base du réalisme et l’esprit du compromis ».

 

 

Vous avez donc bien lu: « une solution politique basée sur le réalisme et l’esprit du compromis ».

Or, ce n’est pas de cet oeil lucide que le message américain a été reçu par la propagande séparatiste qui s’est mise à « crier victoire ».

 

 

Le message délivré par Joshua Harris aux séparatistes et à leur parrain algérien ne prête toutefois à aucune équivoque. En insistant sur « une solution politique basée sur le réalisme et l’esprit du compromis », Washington balaie d’un revers de manche l’option éculée, impraticable de l’aveu même de l’ONU, du défunt « référendum d’autodétermination » prônée inutilement par le tandem algérois-séparatiste.

La position américain s’aligne simplement sur les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, dont ils sont le porte-plume. Et il n’est à qu’à consulter ces résolutions pour réaliser que « l’expression « tenue d’un référendum » n’est plus utilisée depuis vingt ans. La dernière fois que le Conseil de sécurité a utilisé cette expression dans ses résolutions sur le Sahara, c’était dans la résolution n°1359 du 29 juin 2001.

Tel a été le message qui a été délivré par le sous-Secrétaire d’Etat américain, qui est également attendu à Rabat.

Le reste n’est que le produit de l’imagination débordante et maladive de la junte algérienne et sa progéniture séparatiste.