Sahara marocain: les mensonges de la séparatiste Tesh Sidi, fraîchement élue au Congrès espagnol

« Le recensement de la population sahraouie n’a jamais été un problème pour la tenue du référendum. C’est le refus constant de la dictature marocaine qui a rendu impossible son exercice », a tweeté la séparatiste Tesh Sidi, qui vient d’être élue membre du Congrès espagnol sous l’étiquette de « Sumar », parti d’extrême-gauche de Yolanda Díaz.

 

 

 

Avec ce tweet délibérément sournois, la dénommée Tesh Sidi veut induire l’opinion publique espagnole en erreur. Le « référendum » a été écartée par l’ONU qui l’a jugé impraticable et pour s’en rendre compte, la députée hispano-sahraouie n’a qu’à se demander pourquoi le Conseil de sécurité n’utilise plus l’expression « tenue d’un référendum » depuis 20 ans. La dernière fois que le Conseil de sécurité a utilisé cette expression dans ses résolutions sur le Sahara, c’était dans la résolution n°1359 du 29 juin 2001.

En lieu et place de cette « option » technique, le Conseil de sécurité prône plutôt une solution politique basée sur le réalisme et l’esprit du compromis, incarnée par l’Initiative du Maroc pour l’octroi d’un statut d’autonomie, à l’origine du lancement en 2007 à New York du processus de dialogue politique sous l’égide de l’ONU.

Quant à cette allégation selon laquelle le Maroc serait une « dictature », elle ferait certainement rire les chameaux de Lahmada. Tesh Sidi, voix de ses maîtres ni plus ni moins, aurait pu simplement se demander pourquoi Mohamed Abdelaziz est resté pseudo-« président » de la non moins pseudo-« rasd » pendant 40 ans. Un record de longévité qui, à moins que le destin n’en décide autrement, risquerait d’être battu par Brahim Ghali, en poste depuis 2016!

Tesh Sidi n’a pas l’audace politique de dire cette vérité, elle n’a pas non plus l’autorité morale. Elle est au service de l’agenda de la dictature militaire algérienne.