L’Algérie et son proxit séparatiste sortent bredouilles du Sommet des BRICS (décryptage)

Alger avait fait miroiter 1,5 milliard de dollars pour tenter d’intégrer les BRICS mais sa demande, quelle humiliation!, a été formellement rejetée, lors du sommet de ce bloc économique réuni depuis deux jours dans le quartier de Sandton, à Johannesburg.

Le refus du « bloc des cinq » (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) n’a rien de surprenant, le régime algérien en place depuis 1962  n’a réussi ni à diversifier l’économie, entièrement dépendante des hydrocarbures (98% des exportations et 60% des recettes de l’Etat), ni à lutter contre la corruption généralisée, ni à stopper l’avancée de l’économie informelle (40 % du PIB).

Seul « atout » du régime militaire algérien, la « diplomatie de la valise ». Sauf que le 1,5 milliard de dollars n’a eu aucun attrait pour les BRICS, notamment la Chine qui pèse environ 70% du PIB du groupe.

Au-delà de l’aspect sonnant et trébuchant, l’Algérie n’a aucune réelle valeur politique ajoutée pour les BRICS, hormis cette supercherie politic(h)tienne nommée « rasd » qu’elle traîne depuis maintenant 48 ans, jour pour jour, sans toutefois réaliser la moindre « percée » sur le plan diplomatique, politique, et moins encore militaire. Environ 250 milliards de dollars volés au  contribuable algérien pour entretenir une illusion qui s’est révélée grotesque aux yeux du monde entier.

On imagine bien que le seul « enjeu » de la participation algérienne au sommet des BRICS était de tenter de « vendre » cette imposture, mais là encore, cette tentative a fait pschitt.

Pour cacher cet échec retentissant, la propagande algérienne et ses relais en Europe, notamment en Espagne, ont tenté de jouer sur l’appellation de la MINURSO contenue dans le texte final des BRICS, pour « crier victoire » et prétendre que les BRICS ont exprimé leur appui à l’option du « référendum » surannée, de surcroît impraticable de l’aveu même de l’ONU.

 

 

En effet, cette « option » n’en est plus une, elle a été enterrée depuis 2004 par le Conseil de sécurité, comme le démontrent toutes les résolutions adoptées depuis par cette instance décisive de l’ONU.

Le texte final des BRICS adopte plutôt un langage tiré du jargon habituel de l’ONU, qui limite le mandat de la MINURSO au strict contrôle du cessez-le-feu. Et ce n’est surtout pas la Chine et la Russie, membres permanents du Conseil de sécurité, pas plus d’ailleurs que l’Inde et le Brésil et encore moins les nouveaux membres du Club (Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Egypte, Argentine), qui diront le contraire.

Des pays ayant une politique d’Etat en matière des affaires étrangères ne se plieraient pas aux plans primitifs de la diplomatie algérienne qui semble avoir fait le déplacement en Afrique du Sud juste pour accompagner Benbattouch et sa bande et ainsi jouer la provocation envers le Maroc.