En vidéo- Les Etats-Unis d’Amérique réaffirment leur reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara

Le porte-parole du Département des Etats-Unis, Matthew Miller, a animé un point de presse mardi 18 juillet, à l’issue de la rencontre qui a réuni le président Joe BIDEN et son homologue israélien Isaac HERZOG, qui a entamé aujourd’hui une visite d’Etat aux Etats-Unis.

La visite du Chef d’Etat israélien, il faut le préciser, est intervenue au lendemain de la reconnaissance par l’Etat d’Israël de la souveraineté du Royaume du Maroc sur ses Provinces sahariennes. Tout naturellement, cette décision historique s’est invitée dans l’exercice des questions-réponses entre le porte-parole du Département d’Etat et le commun des journalistes. En effet, deux questions ont été posées à M. Miller: la première, relative à la position des États-Unis vis-à-vis de la reconnaissance d’Israël de la marocanité du Sahara, à laquelle MILLER a répliqué que « la reprise des relations entre le Maroc et Israël a été sans équivoque positive pour la région », tout en notant « la volonté de son pays de travailler avec Rabat pour étendre la paix ».

 

 

Comme vous l’auriez remarqué, la décision d’Israël de reconnaître la marocanité du Sahara n’a pas été commentée par le porte-parole d’Etat américain. Face à l’insistance du journaliste (voir vidéo ci-haut), revoilà M. Miller embrayer en affirmant qu’ « il n’y a pas de commentaire à exprimer sur la décision israélienne ».

Qu’en est-il alors de la reconnaissance par les Etats-Unis de la marocanité du Sahara, actée le 10 décembre 2020?

La réponse du porte-parole du Département d’Etat a été sans équivoque.  « Washington a annoncé sa décision en décembre 2020 et l’a maintenu depuis lors », a réaffirme M. Miller, avant de préciser que « nous soutenons pleinement les efforts menés par l’envoyé personnel de l’ONU pour parvenir à une solution durable et digne du Sahara occidental ».

Concernant la deuxième question, en rapport avec le retard de l’ouverture d’un consulat au « Sahara occidental », MILLER a déclaré que « cette question ne relève pas de son ressort ».